Joie du Premier Triste

Je Bloque
Rebute
Contre toi
Toujours
Mur de brique
et ciment frais
Tu dégages une odeur de terre
qui monde
Terrestre autour de Toi
Je Boue

Apostrophez-moi
Sourire distant
Peau boutonneuse
Envie de toi
Envie de tout
Mauvaise interprétation
Virage de bord
Loup inquisiteur
Monstre affamé
Joie du Premier Triste

Catapultons-nous
En des contrées spatiales
Plus HAUT que les murailles de nos esprits
Soyons sauvages
Soyons fous
Soyons nous

X-RAYS

Rien à prouver
Vous n'auriez qu'à me regarder
Et vous sauriez
Plus de masque magnifique, plus de déguisement effrayant
Toute nue
Avec vos lunettes rayons X

Dans ma chair

PLUS que mes muscles
PLUS que mes os

Vous verriez

Ce qu'il y a de plus noble en moi
Ce qu'il y a de moins noble en moi

Et ça me plairait
De ne plus jouer de rôle
Ajuster mon sourire, mettre une robe, choisir mes mots...

Expliquer qui je suis... toujours... mal ou bien ou trop, mais jamais totalement.


Quelqu'un à qui on aurait rien besoin de dire
Juste être
Un autre soi

Un plus joli titre

Pour les fêtes il faut se mettre beau.
Se laver les oreilles.
Avoir bonne haleine.

J'aimerais en dire plus... mais la propreté a ses limites.

Ordinateur scrap et fin de session voilà ce qui cause mon mutisme. Mouaip. Gros bec. Plein d'amour.

Vomi en jet

J'aimerais écrire quelque chose d'intelligent. Me semble que j'ai du potentiel, me semble que ce serait plus intéressant, me semble que ça fait longtemps.... Tu sais là... De quoi qui fesse dans le dash.... De quoi qui pogne aux tripes. Du matos de matou miaulant.

AAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah Barb, ah Barb, tu me fais de l'effet!
Tu fais fondre mon coeur de yéti!
T'es entrée dans ma grotte:
Avec tes bobette pis tes raquettes,
Tu grelotte, ma jouissante jouissive?
Tu roule tu roucoule...
Tu jouis comme une poule!
Poc Poc Poc Poc
T'as réveillé l'animal en moé!
Ô poulette
Pour toé m'a lustrer ma fourrure.
M'a redécorer la caverne.
M'a faire fondre le pôle nord...
Pour toé.

Voilà c'est fait! Putain, je suis fière! Que de simplicité, que de beauté! Qui n'est pas parmis vous subjugé par mon immense talent littéraire? Mon imagination sans borne? Mon intelligence supérieure???

-Euh, moi....

(soupir exaspéré)

-Sorry, but I'm not talking to you... Can you just get out of my brain, please? Tank you.

Faudrait peut-être que je pense à me renouveler. Me semble que je me répète. Justifier ma présence sur ce blog. Toujours. Qualité. Rigueur. Humour. Pas trop triste. Un peu choquant et surtout ne pas raconter ma vie... N'importe quoi! J'en ai marre bordel de merde de toujours devoir me justifier. Liberté d'expression. Phoque! Yéti!

Anyway mon blog c'est du work in progress. Un brouillon PUBIC (comme dirait Anne Marie Losique). PLUBIC. C'est pour que je me retrouve (t'es où Barb? OuOu). Comme si mon blog pouvait être un déclencheur... De quoi? De qui? Pourquoi? Comment? D'un flash de génie? D'une illumination divine? POURF!!!!!!!!! D'une explosion chimique? D'un transit qui glisse? De vomi en jet? D'un saignement de nez?

Qui sait.... Maybe one day, je n'aurai plus besoin de toujours sentir le besoin de justifier ma présence. Sur ce blogue. Dans la vie... BANG!

-Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin, tu me fais brailler lolita, t'es tellement profonde. En premier on pense que c'est n'importe quoi. En premier on se dit que tu divagues une fois de plus... Et là! Bang! Tu nous éblouis avec une chute émouvante! Ma-gni-fi-co!!!

-Fuck j'pense que je saigne du nez. (Pour une image de la scène vous référer à Tortue Géniale dans les premiers Dragons Ball. ) Jeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeet

Fin de session

Tout se bouscule, tout se propulse, se désarticule
On s'enfarge, on s'accroche, on roche
Trop de choses à penser, à calculer, à imprimer
Se souvenir, retenir, s'écrapoutir
Il y a la cohue dans ma tête
Du traffic à mort
Des auto-neurones
Qui se tamponnent, qui se taponnent
Qui se pogne le beigne
Quand faudrait mettre les gaz
Faire gronder la machine
Faire cramer les moteurs
Plus vite plus haut
On se propulse
Et on exulte
Toust! toust!
Du smog en bouffée
J'ai la tête qui se pollue
Il fait chaud là haut
C'est le réchauffement cérébral
Ça tourne fort comme dirait Vallière

Kaput!

Mon ordi est malade. Il tousse, il morve. Il est fiévreux et fébrile. Quoi t'as un virus Barb? Ouaip! Un putain de machin infectieux qui gruge les circuits intérieurs de mon pôvre tite ordi.

Là je vous écris de l'université. Pas le choix pour l'instant.

D'abord il y a les bruits bizarre. Ensuite je ne peux même pas ouvrir la fenêtre DÉMARRER, à la place d'autres programmes s'ouvrent (et n'importe lesquels!) dans plusieurs fenêtres... Puis mon ordi ferme la session sans aucune commande. Je vous dis: c'est la galère!!! Le naugrage...

Ordinateur-Cerveau-Intelligence artifielle-Psychologie cognitive.... Ça paraît pas, mais je fais des liens là! L'état de mon ordinateur me fait penser à l'état dans lequel est parfois mon cerveau (d'un point de vue allégorique, bien-sûr)... Différents programmes qui s'ouvrent en même temps: Confusion! Une commande non respectée: fatigue ou manque d'attention... Avoir plus de temps je préciserais ma pensée... Les sciences cognitives tentent de faire des liens entre le fonctionnement du cerveau (mémoire, langage, attention...) et celui des ordinateurs. Je vous dis, mes amis, c'est intéressant!

Je vis trop peu, mais trop fort

Ce matin j'aurais voulu me fondre
Glisser sur la paroi des murs
Me souder à eux
Disparaître dans l'environnement
Me joindre, m'agglomérer
Ne faire qu'un

Vous m'auriez sentie sous vos pas
Trottoir ondulant
Vous m'auriez sentie vibrer
Votre plancher, vos murs, votre toit

Se diperser, se disséminer
Éclater en mille fragments et retomber doucement comme de la poussière
Recouvrir tout

Je marche, je crache, je pollue l'air
Je ne sais plus qui je suis.
L'ai-je déjà su?

Le Québec me porte
Fille, femme, fleurs
Homme loup, enfant-père
Je voudrais vous toucher. Percer votre carapace de marbre. Toucher le sanglant, le palpitant
Le vivant vorace

Les mots s'emploient
Me triturent d'évocations surdimensionnées
Je vis trop peu
mais trop fort
Si au moins je pouvais vivre à l'extérieur de moi-même
Sortir de mon MOI bouillonnant, qui me consumme de l'intérieur
Pour aller vers le vrai vers le concret vers VOUS

Parce que vu du ciel ma vie de miniature paraît si
si
si
si
Rien
Et pourtant putain
Une chose simple pour vous
Prend des dimensions énormes pour moi
Se gonfle, se dilate, se contracte, se tranforme, mute
Jusqu'à plus pouvoir respirer
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Du miniature à l'IMMENSE dans ma boîte cranienne

Je vis trop peu, mais trop fort

Lubrifiant intestinal

Dis moi
Dis le moé
Dis le moé donc babylove
Dites-moi donc, chers amis, qu'est-ce que je fou devant mon ordi à 3 heure 26 du matin quand j'ai un cours demain à 9h30!!!! Ô mystère et boule de gomme. Ô profondeurs insondables de la conscience.... Barb, chérie, tu dérapes grave là... Grave? Grave? C'est quoi ce vocab à la française, t'es québécoise nan? Nan. Citoyenne du monde. Hum...

ATTENTION!
La fatigue neutralisant ma fonction d'autocensure, je devrais peut-être arrêter d'écrire MAINTENANT ( Barb, les majuscules sont justes pour toi...)

Ce texte est mauvais, mauvais, mauvais (attention faille au niveau de l'autocensure). Ces choses ne se disent pas babylove. Laisse donc aux autres le soin de juger de ton immense talent littéraire. Laisse leur donc la possibilité de développer leur esprit critique et d'ainsi affûter le regard qu'ils portent sur la société... Putain ce post, ce post... Tu te rends pas compte des conséquences... Ce post est magis... My good Lord... Ma maman dirait que ce post est un joyeux laxatif. Je t'aime Moumou. Je vous aime tous vous qui dormez pendant que je dérape grave. GRAVE. GRAVE. GRAVE.

Donc en résumé...
Oyez, oyez, chers citoyens, plus besoin de manger des pruneaux venez plutôt lire le blogue à Barb (parce que c'est un super lubrifiant cérébral... euh, non.... intestinal)!

Une question d'attention

Yo j'suis patraque.
Pourquoi mon cerveau se déconnecte toujours quand je dois faire mes lectures scolaires?
Les mots s'embrouillent. Je perds le fil. Fatiguée ou pas, mes yeux clignotent, puis se ferment...
Pourtant, d'un coup, il se rebranche quand j'ouvre un roman qui me plaît. Comme si, pendant une panne électrique, je venais de retrouver la flash light.

Serait-ce que mes lectures scolaires ne me plaisent pas? Ou serait-ce le fait qu'elles soient obligatoires qui gâche tout. Parce que, croyez-moi, la psycho j'aime ça (vous voyez bien que le cerveau c'est fucké).

Pourquoi quand c'est obligé, c'est moins le fun? Y a t-il une explication logique à cela?

La solution: Développer un intérêt sincère pour la matière. Pas juste lire parce qu'il le faut, mais parce que ça m'intéresse et que je veux apprendre foutre dieu.

Ô lueurs éternelles de la connaissance, illuminez moi de votre savoir millénaire et sans borne (avant la fin de la session ce serait bien). Merci.

À matin

À matin en revenant du travail il y avait de la brume
Lumière diffuse et caresse humide
Froid piquant
Heure hésitante où l'artificiel lampadaire côtoie le rayon timide
Pour vous c'est le matin pour moé c'est la nuite
Une chaussure sans lacet
Abandonnée dans l'herbe luisante
Ombre et Bruissement d'ailes
Une volée d'oiseaux me survole
Sourire soudain
Mon lit sera chaud

Hobbit brain

Yéééééééééééééééééééé mon cerveau n'a pas explosé!
Cette épreuve je l'ai passée comme dirait Galadriel.... (On a les références qu'on peut). Non pour vrai une super belle fin de semaine just un little bit intense for my little hobbit brain. Je pensais que j'allais finir en faisant le bacon avec de l'écume sur le coin de la bouche.
-T'en mets pas un peu Barb?
-J'avoue, mais beurslac c'est rare que je vois autant de monde en si peu de temps. C'est comme si mon coeur s'était gorgé d'amour d'un seul coup. Mais c'est pas too much, c'est juste bon. Parce que mon bonheur c'est vous. Et qu'il va falloir, bon sens de bon dieu, que j'apprenne à casser ma solitude nécessaire pour aller vers vous. Courrir vers vous. Putain nager, voler... Et puis... et puis vous faire attention.

Dimanche matin: Richard Desjardins. C'est juste beau.
Tu montes les escaliers mon coeur veut exploser
Imagine toé quand tu montes su moé

Un paquebot géant dans chambre à coucher
Je suis l'océan qui veut toucher ton pied

Va t-T'En pas. Dehors j'ai vu un ciel si dur que tombaient les oiseaux. Va-T'En Pas

La nuite

Cream Ale ya baby

Phase maniaque

Mon blog étant une extension cérébrale de mon être vous pensez peut-être, vu ma pauvre assiduité littéraire, que je frôle l'état neurovégétatif. Erreur! Erreur mécréants! Je dirais même que je frôle la surchage. Mes neurones frétillent. Elles se pourchassent les unes les autres avec de petits lassos. Elles se bousculent et se marent parce que moi putain je ne comprends plus rien! It's just too much. Mon cerveau va t-il exploser en fin de semaine? Surveillez le journal de Montréal!

C'est plate que je n'ai pas profité de cette semaine illuminée pour écrire sur ce blog plus fréquemment. Parce que j'avais plein d'idées. Faudrait que je développe le réflexe de prendre des notes. Faudrait! Faudrait! Faudrait! Faudrait! Je voulais parler de l'extraordinaire plasticité du cerveau. Je voulais parler de variations d'humeur et de concombre de mer (un de mes sujets de prédilection). Je voulais parlé...

En tit cas j'toublie pas ti-gars, pis je t'aime même si je te parle pas souvent!

Je viens d'apprendre que mon blog est de sexe masculin... Un ami m'a parlée du fait qu'on avait de plus en plus tendance à humaniser les technologies. Ben voilà mon blog est maintenant baptisé ti-gars et son coeur électrique bat pour moi!

Ah oui j'oubliais: Bonne fête mom! maudit que je t'aime toé!

La mission

Pour lecteurs avertis seulement

Anectote savoureuse: Aujourd'hui en attendant l'autobus, j'ai échappé mon lecteur MP3 dans mon café. Savoureux en effet; je dirais un habile mélange de matin fatigué et d'envie soudaine d'écouter de la belle musique qui fait cui-cui. La fin, mes amis, n'est pourtant pas tragique, car mon lecteur, après un bref coma, est revenu à la vie. Ô joie, ô frénésie du retour innatendu. J'en frétille encore. Preuve que la vie, c'est la vie et que putain de dieu: Faut garder le sourire!!!
(Le putain de dieu n'est pas nécessaire, mais il embellit ma pensée, ne trouvez vous pas, mes petits zoisillons?)

Illustration de ma pensée

Pourquoi, ô amore mio, je trouve toujours le moyen de me prendre la tête??? Pourtant rien d'extravagant dans ma vie... Pas de palmiers multicolores, pas de singe albinos qui parle le yiddish... Non rien d'exubérant et pourtant... Nom de dieu, pourtant....
J'avoue que je suis un peu tannée de m'autofoutre le cafard....
Putang je m'autofoue le cafard c'est possible???
Coquerelle et Coucaracha tout est possible Babylove!
Arrête de m'appeler comme ça, banane, ça m'énerve!
Dac-o-dac Babylove.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAArgh!!!

Modification

Voilà j'ai changé le bas du visage. Je trouve que c'est moins effrayant. Work in progress baby wapapidoulove.

Happy face

Les yeux sont cool ma poule, mais le bas du visage est un peu effrayant. C'est dure de rendre l'émotion. On a tellement de muscles dans le visage. Anyway c'est du work in progress. Faut pas être trop critique et rester ouvert d'esprit. Mouais.

Enfin!

Ô bénédiction, ô soulagement intense. Les examens de mi-session sont terminés!!! Aaaaaaa, Louez le seigneur (ici ajoutez un chant gospel en backround). Mamamia, enfin! Mais que vais-je donc faire de tout de ce temps libre??? Vais-je me lancer dans la construction de maison en cure-dent? Vais-je me construire une canne à pêche avec de la soie dentaire et une vieille botte? Vais-je me joindre à une assemblée de fermières afin de réaliser une courtepointe? Non, non et renon. Pis ce que je vais faire vous ne le serez pas parce que c'est personnel.

Bourrage de crâne

J'suis en mode bourrage. Attention, attention petit cerveau. Je vais te remplir à pleine capacité.
Prêt à te goinfrer? De foin? D'herbe? De duvet? Non de matière psy-psy-chologique. Tu devrais te sentir concerné. Tout ça je le fais pour toi. Mouaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!

Mais pourquoi attendre le jour avant l'examen pour étudier sérieusement? Merveilleuse question. Merveilleuse. Pour jouïr d'un jour exclusivement consacré à l'étude? M'étonnerais profondément. Pour vivre la chute vertigineuse de la baisse d'adrénaline après coup? M'étonnerais aussi. Donc: Mystère et boule de gomme bien collante, mais juteuse à fond. Ah sacrée procrastination, ma fidèle amie de toujours, ta compagnie m'égaille. Ah oui, oui, oui.

Pour vrai, j'adore m'illuminer le brain et c'est weird, mais je me sens plutôt bien. On dirait bien que je suis drôlement faite.

Projet

Dessin récent inspiré d'une photo. J'aimerais bien en faire une série de ce type avec différentes expressions. Le lointain du futur me dira si oui, si non, si j'ai raison.

Pseudo poésie

Restez droite
Comme l'arbre frêle planté au sommet de la falaise pointue
Malgré les vents forts
Et le cri du vent

Et goûter la sève
Goûter son sang
Pour voir le merveilleux de la vie

Le beau
Les feuilles jaunes et le soleil éclatant

Encore de la po-po-poésie Barb? Pas tannez de nous écorcher les oreillons, de faire des trous dans nos maisons, de nous abrutir le cerveau avec des mots boutonneux d'adolescente attardée qui se morfond. D'la pseudo poésie voilà ce que j'en dis! Du mouimoui pour les tits poisillons.
Chérie tu es trop dure envers toi-même...
-Moi? T'as raison... peut-être. Mais je m'en fiche d'écrire de la bouillie et qu'il y ait zéro moufflon qui lisent ma poétrie jolie. Tout ce que je dis c'est: Réjouis-toi fille, réjouis-toi! Parce que bordel tu sais lire et tu sais écrire et pis t'a un blogue pour t'exprimer l'intérieur du dedans. Alors exprime-toé.

Le temps

Le temps c'est comme une truite mouchetée
Pas moyen de le prendre en main
C'est agréable de le toucher: c'est froid, c'est lisse
Mais il gigote, il se trémousse, il éclabousse

Et dans un saut majestueux replonge dans l'immensité de l'eau céans. Du temps.

Pas moyen de le fixer
Comme l'aiguille aux ailes fragiles du papillon
Sans qu'il y ait désagrégation soudaine et poussière miroitante

La beauté est éphémère. Nous aussi. Pas lui. Lui c'est le grand roi de la boucle. De la courbure.
Parce qu'il n'y a pas eu de début et qu'il n'y aura pas de fin. Seul moyen de conceptualiser l'inconcevable. À le faire chauffer assez longtemps comme une tige de verre translucide pourrais-je réeussir à le plier juste assez pour toucher le bout de mon enfance?

Halloween!

Ton imagination me foudroie!

Le danseur

Au moins j'me suis remise à dessiner! Bout de viarge de Saint Cimonac c'était le temps!

QUIZ!

Billy et Joe

Y faudrait

Y faudrait que j'arrête de dire et que je fasse.
Y faudrait que j'arrête de construire des châteaux dans ma tête et que je m'achète une pelle:
pour commencer.

Y faudrait de la régularité et de la symétrie.
Une bon dieu de règle.
Pour tracer des lignes.
Pour arrêter de nager en cercle.

J'voudrais que ma vie goûte bon.
J'voudrais qu'elle soit pétillante.
Exaltante.
Mirobolante.
J'voudrais que ça éclate en tous sens.

J'voudrais de la couleur sur mes murs, sur mes mains , dans ma tête.
Ben viarge Barb: Dessine!!! Pis écris! Pis sors de ta bon dieu de cabane! Cours! Crie! Jappe! Beugle! Grogne! Fais-toi entendre! Émoustille-toi le popotin! Va jouer dehors ! Monte sur les toits! Grimpe dans les cieux! Jouis!

....

-Euh... ben okidou j'vais essayer.
....

-Ô bonté divine! Essaye pas bout de viarge: FAIS-LE!

Formol!

BARB BOIT DU FORMOL POUR CONSERVER SON CERVEAU AU CHAUD.
C'est plus efficace que le lait au chocolat.

Barb va essayer un masque durant sa nuit de travail. Un qui se moule parfaitement à son visage de déesse. Milieu de la santé et Grippe HINI oblige. Darth Vader est de retour. AAAAAAAAASHHHHHHHHHAAAAAAAAAASHHHHHH. Le virus va avoir une de ces peurs!

Barb n'a pas étudié ses statistiques aujourd'hui. Mauvais. Honte sur toi. Le principe d'automotivation est à revoir.

Hemingway ou l'automotivation

Ce soir (euh cette nuit...) je lis Le vieil homme et la mer de Monseigneur Ernest Hemingway. Demain, levée aux aurores (léger doute), je lirai mon livre de statistiques et j'étudierai assidument afin de me préparer à mon examen de Mardi (doute profond).

-Hey Barb pourquoi tu nous racontes ça? Ton ti-Mingway pis tes Stats... On s'en fiche un brin nous.

-Ne connaîs-tu pas, mon cher ami, le concept de l'automotivation?

-Euh non... Et je veux dire... pas sûr que ça m'inté...

-L'automotivation... L'AUTOMOTIVATION... C'est un principe de base qui stipule, en des termes très clairs et concis, que la motivation peut s'autoréguler de manière interne, voir intrinsèque et que... Tu me suis?

-Mmmmmmm, pas du tout.

-Laisse dont faire d'abord! Tous ça pour dire qu'en révélant mes intentions à la face du monde je me mets de la pression dans le but d'étudier demain. On ne se donne jamais assez de coups de pieds au cul!

-Quand même je ne vois pas le rapport avec Hemingway...

La tempête vient

Nue
Les bras grands ouverts
Le menton bien haut
J'attends

La gifle du vent polaire

Joues brulantes
Sourire glacé
Le froid m'enveloppe
Et mon sang gèle

Je suis étourdie
Bienheureuse
Puissante
Et le vent tournoie autour de moi
De plus en plus vite, de plus en plus fort
Il me pénètre, m'encercle , me dévore

Une bourrasque me soulève
Et je monte jusqu'au ciel
Je fuse je cours je vole

Là j'assiste
Le corps embrumé de nuages
À la transformation de l'eau en glace

Et dans un éclat de soleil éblouissant
Une explosion
Mon corps se fragmente
En des milliards de cristaux blancs

et je retombe doucement

Schizo?

Ce soir j'ai eu peur de devenir schizophrène. C'est que je lisais un texte à ce sujet pour mon cours en psychopathologie. Après vérification et grand soulagement: Je crois que non. Bon, une chose de réglée. Le hot-dog géant qui me suit va devoir se faire à l'idée. En fait, je crois plutôt être atteinte d'un tout autre trouble. Celui du syndrome typique de l'étudiant en psychologie. Ce syndrome, qui en affecte plusieurs, consiste à se diagnostiquer et à diagnostiquer son entourage à mesure que l'on en apprend sur les pathologies. Un nouveau diagnostic à chaque jour, c'est magique!

CERVEAU EN PIÈCES DÉTACHÉES
Hier je me suis achetée une tête de mort en 3d. Plus précisément, une reproduction plastique et miniature d'un crâne humain. Et le plus génial dans tout cela? On lui ouvre le crâne et quoi? Une réplique du cerveau! Les lobes en couleur et détachables en plus! C'est coté huit ans et plus. Une façon d'en apprendre plus sur l'anatomie. C'est une idée géniale pour intéresser les enfants à la Science. Pas cher en plus: 13$. Je ne sais pas si les fabriquants de ce produit se doutaient que cela ferait le bonheur d'une dude de 25 ans! Ça faisait un moment que j'en cherchais une. J'étais même allée jusqu'au Musée des Sciences de Montréal...
-Barb, tu sais quoi? T'es bizarre!
-...
-Non j'ai pas dit schizophrène, j'ai juste dit bizarre! Allez, calme-toi... C'est ça bois un peu de camomille. Non je te le répète il n'y a pas de hot-dog en vue. Allez au lit maintenant.

Ô Nino!

Italie, 1952. La guerre est finie? Pas pour moi. L'homme que j'aime est mort. Celui qui se tient là, tout prêt, me fait peur. Il gronde, il tonne. Entre deux lamentations, il éclate. Et maintenant, pourri par ses nouveaux amis, ces intrigants, ces voleurs, ces maudits; Il veut quitter le pays pour l'Amérique. FOLIE!
Seigneur, ô mon Dieu, j'aurais tellement aimé qu'il me revienne vivant.

Les rôles titre? Je suggère Monica Bellucci et Vincent Cassel.

Minuit vingt, j'écoute la trame sonore de The Godfather. La trompette est triste et le violon se languit, mais voilà les cordes! L'espoir renaît... puis le vent reprend et la tragédie éclate. Ô la guitare qui tremblotte. Cet exercice me révèle mon peu de connaissances musicales. Je peine à reconnaître les instruments. Mais cela ne gâche en rien mon plaisir. C'est que j'aime la musique de film, voyez-vous. Surtout parce que ça me fait voir des choses... Ça me fait vivre des trucs... Là je m'imagine femme fatale. Je me vois. Les lèvres rouge et le regard sombre. Vêtue d'un tailleur ajusté: marron. Italie, 1952.

La ligne directrice

Quelqu'un m'a dit, et je tairai ici son nom (si vous saviez le genre de gens extraordinaires que je côtoie, mon Dieu si je savais...). Donc cette personne mystérieuse et exotique m'a dit que mon blogue était bon (utiliser un autre qualificatif aurait été demesuré, déjà qu'il y a consensus sur mon intelligence supérieure) mais bon... selon elle il manque une ligne directrice. Une LIGNE DIRECTRICE?!! Ah bon? Oui je l'admet. Pardonnez-moi mon Seigneur car j'ai pêché du saumon. Je dérape, je glisse, je dégringole. Le plancher est trop glisssssssssant. C'est savonneux. Licoreux. Vous voyez je dérape encore. Sacré Barb! Sacré tite-fille qui a le cerveau rabougri, comme un vieux raisin sec. Tortueux. De nombreux méandres et des craques de fesses immenses. Des craques où il est si facile de tomber (c'est pour ça que c'est si glissssant). La réponse ? Vous voulez la réponse??? Go, Barb, go! Crache le morceau! C'est pris dans le fond de la gorge. C'est un gros os de poulet. Go Barb, go! Crache le morceau!

D'accord, après tout, c'est si gentiment demandé. Ce blogue est sans ligne directrice claire, car... car il est à mon image. Pour le meilleur et pour le pire; Ça fonctionne de même dans ma tête. Ça part dans tous les sens. La structure est chambranlante. C'est difficile de faire le tri, le ménage... De passer l'aspirateur. Le rotoculteur. C'est difficile de suivre le fil. Le fil conducteur. En limousine? En taxi? Non à cheval, c'est évident. Depuis tantôt je galope.

Bon et bien, je constate, mes chers amis, que pour ma santé mentale et pour votre plus grand bien, Barb va aller faire le ménage dans sa tête (et par conséquent sur ce blogue -qui est une extension cérébrale véridique-croyez le ou non) et je vous reviens toute propre propre propre. Droite et de rigueur. Structurante et structurée.

Excuse préhistorique

L'homme aux bras longs

Mon sourire enfoui

J'ai perdu mon sourire. L'apparence trompeuse des choses. La beauté des gens m'explose en plein visage. J'exécre les méprisants, les trop hauts sur leur siège d'or et de marbre. Je vaincrai la tempête. J'arriverai à retrouver ce sourire si profondément enfoui en moi. Enfoui oui, mais pas disparu. Je creuserai la terre. Je me creuserai moi-même. Je ferai des sillons dans ma membrane cervicale. Je gratterai mes neurones. Je trouverai les terminaisons défectueuses et je les devierai de leurs destinations mensongères. Je tracerai de nouveaux chemins bordés de fleurs dorées. Je tracerai de grandes routes au parterre de pétales. Des deux côtés de grands arbres feuillus de vert éclatant et LÀ, là seulement je retrouverai mon sourire enfoui.

Citation de Pennac

-Connaissez-vous le seul moyen de faire rire le bon Dieu?
Hésitation au bout du fil.
-Racontez-lui vos projets.
En d'autres termes, pas d'affolement, rien ne se passe comme prévu, c'est la seule chose que nous apprend le futur en devenant du passé.

Sacré Pennac! Toujours le bon mot pour faire sourire! Chagrin d'école: un bon roman à lire en cette rentrée des classes... Et ça fait réfléchir en plus.

L'Itinéraire a 15 ans!

Cette caricature a été réalisée par Pol Mall en juin 1996 et apparaît à nouveau dans le dernier numéro de L'Itinéraire (septembre 2009): Malade!

Bonne fête L'Itinéraire! Un maudit beau projet! Il faut que ça dure! Parce que quand il y a du positif dans la société faut se le dire et se féliciter et taper dans nos mains et s'embrasser...

L'école, une marchandise?

Cette caricature de Girerd, publiée pour la première fois en janvier 1997 et apparaissant dans le dernier numéro de L'Itinéraire (15ans!), est toujours d'actualité: Malheureusement. Beurslac faut pas que l'éducation devienne une marchandise comme le papier de toilette! C'est pas drôle, pas drôle du tout... mais elle est marrante quand même la caricature... Le papy avec son gros doigt pointé et le petit gnogno qui comprend que dalle... Moi j'voudrais bien faire de la caricature comme ça...

Premier jour d'école

Maman, d'où viennent les bébés poires?

La voie numéro 8

Je me sens tirer par en arrière. Je me sens pousser par en avant. Être de contradiction.
J'ai commenté cette photo quand j'avais dix sept ans. Les choses ont changé depuis, mais je me sens toujours tiraillée entre ces deux forces antagonistes. Comme si j'avais peur d'avancer. Comme si je craignais de reculer. Condamnée à faire du sur place. Condamnée à circuler sur la même voie qui tourne en boucle. La voie numéro 8.

Mort cérébrale

Des fois j'ai l'impression que mon cerveau roule à plein régime. Comme si le hamster là haut avait pris quatre cafés, une boisson énergisante et de la vitesse en comprimé. Il a quitté sa roue et danse la samba. Ça bouillonne là haut. C'est hot hot hot. Ça sent le piment écrasé. Le petit rongeur a mis son sombrero et jongle avec mes idées. Parfois il chante si fort que j'ai de la misère à dormir. Même si mon corps est épuisé mon cerveau lui ne s'arrête pas. C'est un feu roulant d'images et d'idées. C'est le brasier je vous dis. Il y a le feu dans mon lit et de la boucane qui me sort par les oreilles. Pire qu'à Los Angeles. Mierda! Mon problème c'est qu'il se passe plus d'affaires dans ma tête que dans ma réalité!!! Du calme Barb, du calme! Respire par les trous du nez... Oui c'est ça : Méditation. Méditation. Aaaaaaaaa-Uuuum. Bouddhisme.

Malheureusement ou heureusement, je ne saurais dire, les choses finissent toujours par s'inverser. Je passe de la grande vitesse au...

Point mort... Comme là. Mon cerveau est au ralenti. Raaaaalentiiiiiiiiiii. Il y a des moments comme ça où j'irais brancher directement mes fibres nerveuses, mes nerfs, mes axones à la télévision. Ça devrait pas être si compliqué après tout. Tac Toc Tic: Débranche ceci... Reconnecte cela et voilà le travail! Au neutre. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip.

Nous ne recevons plus de signal docteur. Mort cérébrale.
Euh docteur?
Hum?
Est-ce que j'éteins la télé?

Entraîner son cerveau au bonheur

Le bonheur n'est ce pas l'ultime but de chaque être humain?

Récemment j'ai lu quelques passages de Plaidoyer pour le bonheur de Matthieu Ricard, chercheur en biologie devenu moine bouddhiste. Et cette lecture est arrivée à un "bon moment" justement parce que je suis en train de vivre une période difficile et que mon besoin d'être heureuse est criant (immense, débordant, assoifé...). Toutefois, je ne crois pas qu'il y ait une recette miracle, mais réfléchir au bonheur et aux façons d'y accéder n'est et ne sera jamais vain. J'ai toujours tendance à me méfier de la psycho pop (par exemple Le Secret et autres réponses toutes faites). Je suis plutôt du genre sceptique, très sceptique. Côté cerveau je suis hormones et connexions chimiques plutôt qu'analyse des rêves et complexe d'Oedipe. La philosophie Bouddhiste par contre vient titiller l'intérêt de l'athée non baptisée critique que je suis. Peut-être parce que j'appréhende le bouddhisme comme une philosophie et non comme une religion. Ce que je veux moi ce ne sont pas des réponses (ce qu'offre toute religion) ce sont des questions! Je veux de la matière à réfléchir (du contenu, de la chair et du gras...). Les bouddhistes parlent d'un bonheur intérieur. Un bonheur qui n'est pas dépendant des facteurs extérieurs et qui, de ce fait, perdure dans les moments les plus dures. L'homme a tendance à rechercher le bonheur à l'extérieur de lui: En amassant des richesses par exemple ou en ayant un statut social élevé. Mais ce bonheur est fragile car il est sous contrôle extérieur. Il peut s'écrouler d'un moment à l'autre ou ne jamais se révèler suffisant. Un homme peut sembler tout avoir et être malheureux. Tout cela est une question de perception et justement nous pouvons agir sur nos perceptions. Nous pouvons agir sur notre cerveau. Nous pouvons nous exercer à voir la vie du bon côté, à changer le regard que nous portons sur les choses. Une des façons (elles sont nombreuses) pour parvenir à cette paix intérieure serait d'empêcher les pensées négatives de nous envahir, de s'amplifier et finalement de nous faire"voir la vie en noir". Tout cela se résume à un plus grand contrôle de notre esprit: Ce territoire si vaste (gigantesque!!!) et quasi inexploré... Et cela m'interpelle; moi qui m'intéresse tellement au fonctionnement du cerveau!

Nous nous entraînons pour renforcer nos muscles, pour que notre coeur pompe notre sang plus efficacement, pour s'oxygéner, s'endurcir... Pourrait-on considérer le cerveau comme un organe qui lui aussi a besoin d'entraînement? Pourrait-on l'entraîner au bonheur?

Quand l'image pervertit les mots

Cela est-il justifié? De m'exposer à vous, même dans la pénombre même dans l'ombre même dans la plus noire des noirceurs? Serait-il plus facile de me lire sans savoir qui je suis ou à quoi je ressemble? Parce que j'ai peur que cela face décrocher. Comme si mon image pouvait pervertir mes mots... Comme si, en fait, je ne voulais être que des sons, des syllabes, des mots, un enchaînement de phrases... Comme si une image brisait le charme du texte en empêchant l'esprit de divaguer, de s'éloigner... C'est comme en dire trop. C'est gaver l'esprit jusqu'au vomissement. C'est aller au cinéma au lieu de lire un roman. Vous savez quand on connaît déjà l'histoire et que le film nous déçoit parce qu'on imaginait les personnages autrement. Je ne veux pas vous décevoir. Je ne veux pas que l'idée que vous vous faites de moi (bonne ou mauvaise) soit perverti par mon image (aussi flou soit-elle). J'aimerais mieux ne rien imposer à votre imagination. Je suis un ours. Je suis une femme. Je suis une enfant. Je suis un chasseur d'araignées. Je ne suis pas qui je suis. Les images sont trompeuses. Ne vous fiez jamais aux apparences. Surtout la mienne. Parce que le ciel lui-même est jaloux de ma beauté enivrante (Non vraiment, Barb, cette phrase est de trop... Tu parlais de ton gros nez là ou de tes boutons?).

Le fleuve glacé

On a roulé toute la nuit... Les yeux grand ouverts sur le firmament. Et l'aurore rose qui perce les nuages en coton et le bleu du ciel juste avant. Du vent dans les cheveux, les fenêtres grandes ouvertes parce qu'il ne faut pas s'endormir. De la musique au fond, de la dérape et des fous rires.

Ça y est j'y suis. Les pieds dans l'eau glacée. Puis tout le corps finalement. Ça réveille, ça fait frémir les entrailles, ça fait circuler le blood. Ça fait du bien de se retrouver dans le ventre de la matrice. J'ai plongé dans le fleuve. Et ça revigore. J'ai vu l'oeil de feu ce soir. Un soleil flamboyant et son reflet sur l'eau scintillante. Et tantôt j'ai vu le ciel couvert d'un duvet duveteux d'étoiles.

J'suis contente d'être ici.

Lendemain de veille

Finalement j'ai pas trashé j'ai juste bu en cri********ss.
Je ne sais pas ce que j'ai ces temps derniers, mais je maltraite, que dis-je, je torture la langue française. Sans oublier mes emprunts éhontés à la douce langue de Shakespeare. Marde de crotte de cheval, crotte de bic, bouse de vache... Putain en plus je parle tellement mal (et j'ai de légères tendances scatophile... ce qui doit être lié à mon travail ... désolé je dérape-là). Ce que j'aime le plus dans les autres langues ce sont les gros mots.... Enfoiré de tronche de cake de bordel de merde. En plus je crois avoir-marde de chiotte- le syndrome de tourette. Ce qui est une merveilleuse excuse pour dire de grosses niaiseries. Et c'est un peu pitoyable... comme excuse, mais bon j'assume mon côté TRASHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH (peux pas trasher pour vrai m'a trasher dans ma tête d'abord). Des fois j'suis fière de mon cerveau... Ce qu'il peut déconner c'est fou. Pourtant hier je ne lui ai pas fait attention à mon brain. J'pense qu'il y a encore quelques-unes de mes neurones qui sont encore saoules. À matin mal de coeur + mal de tête. Infernal j'vous dis. Total chaos, total crap. Solution:
First : Ne pas cloper (marde hier j'crois même avoir bouffée une cigarette....-je rigole-là)
Secundo: Boire (ben non pas de la bière tronche de beagle) de l'eau, du jus n'importe quoi de pas alcoolisé question de se réhydrater. Fuckin mal de tête.
En troisième: Surtout Ne pas fumer. Fuckin maux de coeur.
4: Manger même si t'as pas faim.
Six, euh five: Barb, Putain pourquoi tu t'allumes une top???
Sixièmement: Un motrin ça aide, le café aussi, mais ça c'est facultatif, le mieux c'est de boire beaucoup et de manger: Question de diminuer le taux d'alcool dans le sang. Tu peux aussi t'ouvrir un blog et partager tes délire avec la terre entière, mais euh ça c'est pas obligatoire, Putain Barb, non, éteins ça tout de suite. Boufffffffffffffffffphhhhhhhhhhh quoi? Tu disais?

Ombre et lumière

Justement j'essaye de faire des progrès coté ombre et lumière. Question de passer du 2d au 3d. Le dessin que vous voyez-là c'est du "work in progress". J'sais pas trop pourquoi j'vous le montre. J'sais pas trop ce que ça a d'intéressant. La seule chose que je sais c'est que ça fite en maudit avec mon état d'esprit. Ombre et lumière. Merde j'en ai marre d'être un yoyo. Des fois j'feel comme Blanche Neige j'parle aux oiseaux et je souris à tout le monde (voir mon texte : "Le bonheur"). D'autres fois (comme là) j'feel a little agressive. Genre à mettre mes Doc'Martens et à dévisager tout le monde. Putain on est combien dans ma tête? J'ai ressortis mes albums qui fessent dans le dash (mon dash à moi en tout cas) genre Maximum Rock and Roll (NOFX), Falling Sickness, Against All Authority... du vieux stock je vous dis. Du stock où le beat va vite. J'vais pas mal... C'est juste que putain ya des jours comme ça où j'irais trasher. Régresserais-je vers mon adolescence???

Trop légume!

J'suis vraiment vedge comme fille. Genre à me présenter au boulot quand j'suis même pas supposée travailler... J'sais pas ce que j'ai dans la tête... De la bouillie? Genre : patates -carottes-navets-choux? À moins que ce ne soit de la soupe... Pas pour rien qu'il me sort des nouilles par les trous de nez et que quand j'éternue il y a du bouillon de poulet partout. J'suis vedge j'vous dis.

Mais pourquoi donc vous asperger de tout ce liquide??? Parce qu'il le faut... Il faut absolument que je nourisse mon blogue et si c'est avec de la purée de choux de bruxelles. Ce sera avec de la purée de choux de bruxelles. Putain faut vider le frigidaire avant que ça passe date.

Bon appétit mes kiwis (les fruits c'est pour le dessert)!

Pour apprendre à conduire

C'est le seul livre que j'ai trouvé à la biblio!!! Si un jour vous croisez une dude conduire avec un casque c'est moi. Et si un jour vous voyez une dude faire le plein en gilet de sauvetage c'est moi aussi! Quoi de mieux que d'apprendre à conduire de manière sécuritaire!

Camouflage

Groupie!

Nom de dieu de putang! Trop intense, passionné; Jamais vu ça...
J'aurais aimé que tu me touches comme tu la touches... Merde j'aurais aimé être à la place de ta guitare! Tu étais trop... hum... Trop. J'en ai encore des frissons. Le blues ça a quelque chose de langoureux, de sensuel, de juste bon. Mmmmmmmmmmmmmmmououou. Et c'est qui ce mec? Brent Johnson (guitariste qui accompagne le grand Bryan Lee) vu ce soir au festiblues. Moi une groupie? Jamais!

Déjouer le Roi

Dans le domaine du vivant, de la vie; le hasard est roi. Un roi à qui tout est permis, mais qui n'a ni intelligence ni mémoire.
(Tiré de Le jeu de la science et du hasard-La statistique et le vivant de Daniel Schwartz)

Et c'est pour ça qu'il faut lui donner un coup de main. Il faut provoquer les choses. Agir bon sens! Il ne faut plus attendre. Ne pas mettre sa vie entre les mains du hasard. C'est beaucoup trop risqué. Agir, agir, agir, agir, agir, agir, agir. Faites que cela me rentre dans le crâne une fois pour toute bon sens de bon sens.

Comme tout pouvoir, celui-ci peut aussi être contesté. En plus ce roi omnipotent est un peu tata (car il n'a ni queue ni tête est totalement imprévisible et inconscient).

Mon Roi, je ne pourrai jamais me soustraire à votre pouvoir, mais sachez que je ne me laisserai pas gouverner sans ronchonner une fois de temps en temps, merci.

La chanson du bonheur

Il annonce beau aujourd'hui. Tant mieux! Parce qu'il fait aussi soleil dans mon coeur et dans mes yeux... Oulalala mais ce que vous êtes quétaine madame... Ah bon? Eh bien... J'men fiche complètement! J'm'en balance. M'en fou. J'assume à 100% beurslac. Parce que quand ça va bien faut se le dire, faut se le crier, faut le chanter la bouche grande ouverte pour aspirer l'odeur des fleurs et du miel. Faut savourer le moment, le goûter jusqu'à la dernière miette. Parce que j'ai la fâcheuse tendance à marquer au fer rouge les plus mauvais moments de ma vie (et à les ressasser sans arrêt) tandis que je relégue les beaux moments aux oubliettes. Quand dieu sait qu'ils sont nombreux!
Mais ce temps, ô chers amis, est révolu! À partir d'aujourd'hui je tenterai d'inverser le cours des choses. Je glorifierai tout ce qu'il y a de beau et de bon dans ma vie. Je l'amplifierai pour que cela prenne toute la place dans mon esprit. Je l'imprimerai dans ma mémoire pour apprendre la chanson du bonheur par coeur. Je ferai gonfler mon coeur comme une gigantesque mongolfière poussée par le souffle chaud de la flamme.... et le reste? Le reste restera au sol pendant que moi je m'éloignerai de plus en plus haut dans le ciel... Le sourire aux lèvres.

Faut faire court

Faut faire court. Faut que ça fesse dans le Dash. Pour faire de l'effet faut affûter l'hameçon. Pour faire mordre le poisson tout frétillant. Retour à la réalité. L'été a passé comme un pet mouillé. Juteux et glissant. Sans laisser de traces de brake... Ou presque. Qui aurait voulu s'y arrêter d'ailleurs... S'arrêter sec au beau milieu de l'averse. Pourtant moi j'aime bien la pluie. Parce que j'me sens moins coupable de dormir le jour. Et que c'est agréable de se faire mouiller et que c'est relaxant le bruit qu'on entend. Et le ciel qui éclate en fragments qui s'éclaircit d'un coup en se parant de zébrures bleues, rouges et jaunes, mieux que les feux d'artifices... Back to reality Again: Faut faire short and sweeeeeeeeet... Ah et puis de la marde en conserve... J'emmerde les conventions, les restrictions... Et tout ce qu'on s'impose à soi-même et qui nous pèse plus lourd que des nuages gorgés d'eau qui menacent de se déverser sur nous. Mon prochain texte sera pas short ni sucré. Il sera long, très long et salé... Ah moins que...

Les sens exacerbés

For God's sake ! Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas levée si tôt! J'ai ouvert mes grands yeux verts tout collés à 4h49 am (à peu près). Normal pour la plupart... Exceptionnel pour moi, mammifère nocturne. Mon horloge biologique est toute fucktopée. Ce wake up anormal c'est peut-être parce que d'habitude c'est à cette heure que le gros du travail se fait à ma job. Mon système réticulaire a dû oublier que je ne travaillais pas et a envoyé une décharge à mon pauvre corps tout mou. BizzzzzzzzzzzzPowwwww. D'ordinaire je finis de travailler à 7am et je fais dodo jusqu'à tard dans l'après-midi. En plus même si je travaille pas je demeure une fidèle noctambule et je me lève à 4 pm après avoir écouté des films de zombies toute la nuit (et avoir fait des carrés aux Rice Krispies). De là ma fixation pour les vampires (pas les carrés aux Rice Krispies, le fait de vivre de nuit). Je compatis que voulez-vous... Pas facile de boire du sang humain (imaginez être obligé de vous nourrir exclusivement de boudins pour l'éternité... Pouach). J'ai relu mon dernier texte, pas un chef d'oeuvre de la littérature contemporaine faut l'avouer, mais mon idée sur les sens exacerbés (vision, ouïe, odorat, goût, toucher...) n'est pas si folle. En fait je crois même que, à l'instar des créatures fantastiques, tout homme normalement constitué peut développer ses sens d'une manière phénoménale. Mais qu'est ce que tu racontes Barb? Je crois qu'au cours de sa vie l'humain peut aiguiser ses sens... Les améliorer... Augmenter leurs performances (sans avoir besoin d'offrir sa gorge à Dracoula). Comment ça? Prenons par exemple certains amateurs de vin qui ont si bien exercé leur sens du goût (mais surtout celui de l'odorat) qu'ils perçoivent des différences subtiles entre les arômes. Ou encore un amateur d'oiseaux qui les reconnaît uniquement grâce à leur chant... Piou-piou-Croack-croack. Ou l'aveugle qui a une ouïe si fine... Et un sens du toucher bien différent de la plupart. Qui n'a pas tenté de lire du braille en se disant "Mais Bon Dieu comment font-ils?". Si c'est à la porté de tous (du moins potentiellement) pourquoi ne sommes nous pas tous des êtres aux Super Sens? Tout cela est une question d'attention. La capacité d'attention de l'homme est limitée... Ainsi le promeneur urbain bombardé de toutes parts par les bruits de la ville (et les couleurs-formes-textures et les odeurs et...) ne portera pas attention aux pioupiou de l'oiseau (en fait il ne l'entendra même pas... le filtre attentionnel ayant bloqué le message avant qu'il ne se rende à la zone de perception). Le cerveau fait donc des choix question de gérer le trafic et de nous éviter des maux de tête dû à la surchage d'informations. Mais le potentiel reste là! Nous pourions tous développer un Super sens... question de volonté.... et d'attention... et de capacité mémorielle (chose qui se travaille aussi).... et de motivation... Bon finalement j'crois bien que je vais lâcher un call en Roumanie et arrêter de m'empiffrer d'ail. Besos amigos j'men vais courir le marathon question de développer les muscles de mes cuisses. Il y a pas juste le cerveau dans la vie!

Mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

Être un vampire...
Pour l'immortalité? Mais saurais-je vraiment quoi en faire? Tout ce temps... Pour accumuler des connaissances. Devenir une érudite. Apprendre toutes les langues, l'histoire, la science.... Mouais ce serait pas pire, mais faudrait que je puisse le partager: L'éternité seule.... Non merci.
Mais ce serait Surtout Surtout pour les sens exacerbés. Avoir une ouïe phénoménale, entendre le moindre bruissement.... pchiiiiiiiich.... Et avoir une vue perçante... Un odorat meilleur que Lassie... Être libérée de ma faible enveloppe d'humaine. Sauter comme SpiderMan (sans la toile). Avoir le force de Hulk... Et l'éternelle jeunesse... Le rêve de tous quoi...
Bon bien en attendant de me faire mordre j'vais aller fumer une clope sur mon balcon d'Hochelag. Back to reality baby!

Tentative

Tentative d'être autre. Peut-être dans un Univers parallèle. Moi avec deux secondes d'avance. Moi dans le même appart, avec le même famille: Un détail minime qui change... et le temps se courbe, se dilate: Explose... et me voilà éparpillée dans des milliers de dimensions différentes. Existe t'on ailleurs? Des genres de duplicata de nous-même. En superposition. Ici un moi riche et famous, là un moi complètement fou (ça, ça doit être dans cette réalité-ci-mouaaaaa), plus loin un moi bouddhiste... Hum ouaip je devrais peut-être arrêter de lire de le science fiction. Même si parfois les concepts de la vraie science sont si difficiles à saisir qu'ils se rapprochent drôlement de la fiction. Juste de m'imaginer certain de ces concepts (genre Univers en expansion dans le... Néant!) me donne le vertige. Mais bon yadooooooore ça avoir le vertige (dans me tête du moins).

La jeune fille et le monstre

Je suis un ours

Je suis un ours blanc debout au sommet du glacier. L'air glacial pénètre dans mon énorme cage thoracique et, dans un souffle puissant, ressort aussitôt dans un nuage de vapeur. J'exalte le froid polaire. Je secoue ma toison blanche et fait danser les flocons poussièreux autour de mon poitrail monstrueux.
Serait-il plus facile d'être un animal? Pour arrêter de trop penser... Mon esprit cesserait alors de s'éparpiller dans tous les sens et serait entièrement dévoué à la survie... L'esprit humain a aujourd'hui plus d'espace (trop?) pour envisager, tergiverser, changer d'idée, divaguer n'étant plus omnubilé uniquement par sa survie. Il ne se contente plus de survivre il veut plus (mais quoi au juste?). L'animal, lui, n'a qu'à suivre son instinct, son choix n'est jamais discutable. Le pragmatisme pur. Le chanceux... Réside-t-il dans l'esprit humain des résidus de ce que nous avons été? Des fibres de nos ancêtres primitifs? Serait-il possible de s'y reconnecter? Si au moins je pouvais interchanger les fils dans ma tête pour me brancher : instinct animal. Serais-je plus heureuse? Au moins j'arrêterais d'être tiraillée. Au risque d'y perdre mon libre arbitre?
Je suis un léopard. Ma peau tâcheté miroite. Les reflets de la lune pleine et ronde rebondissent sur ma parure féline. Je me faufile dans la jungle humide, me tortille entre les troncs mousseux. Je guette ma proie, hume ses délicieux arômes. Sa peau chaude et son coeur battant. J'attends, tapie dans l'ombre, guettant le moindre bruissement... Puis gracieusement je bondis et fond sur elle.

C'est quoi ton problème?

Oulala Barb ce que t'es romantique... Ce que t'es comico-tragique.... J'sais pas ce qu'il y a dans ton brain... De la mousse au citron? De la bouse de vache? À moins que ce ne soit du caca d'oie... En tout cas j'admire ta poésie profonde et toujours tellement poignante... Ça trou le cul de te lire... J'mens pas; je fais que ça te lire et ça me pogne aux tripes. Ça me fou le cafard. Ça m'enjolive la façade... Ça me fait rigoler... Ça me fou en pétarade. Ça me décrasse le moteur. Ça fait passer le motton... Ça me fait rougiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir c'est pas possible. Hey Barb c'est quoi ton problème? Pourquoi t'es pas capable d'écrire à tous les jours??? C'est quoi? T'es manchotte? On t'as coupé la main? On t'as fait manger trop de carameeeeeeeeeeel? T'as fait une indigestion et t'as vomi partout? Nom de dieu Barb, c'est quoi ta putain d'excuse? Pourtant, fille, t'as du talent à mort (merde à crever, à trépasser, à bouffer de la racine). La vérité: T'es une sacré mauviette de première! Et en plus t'as un méchant problème parce que t'écris n'importe quoi et que tu te parles toute seule. Point barre. Point à la ligne. Rien à rajouter mauviette? Non ça va, je vais passer l'éponge. Pour cette fois-ci. C'est ça va faire du ménage banane....

Fusion

Et à chaque pas mon coeur se gonfle. Prêt à exploser.

Te voir me fait trésaillir. Des vibrations qui se répercutent sur les parois de mon corps et qui se répandent autour... Partout... À l'infini... Le sol secoué se fendille, éclate, redevient pierre en fusion et, dans une vague immense, rejoint l'océan.

Mais voilà que tu t'approches et c'est comme si dans un tourbillon de poussière dorée j'avais quitté terre... Ta présence m'apaise, rafraîchis ma peau brûlante... Je n'ai plus de mémoire. Je ne sais même plus qui je suis. J'ai fondu en toi. Notre étreinte s'est soudée. Et, devenus statue, nous avons coulé dans l'océan en fusion.

Nous sommes tellement nombreux

Nous sommes tellement nombreux.
Des visages allignés à l'infini. Et vos traits s'effacent peu à peu parce que je n'ai pas pu les graver dans ma mémoire qui défaille... Je ne saurais vous contenir tous en moi.

Et je pense à tous ces gens.
Ceux que je ne connaîtrai jamais.
Des vies parallèles à la mienne. Qui se tiennent côte à côte sans jamais se toucher.

Donne moi la main. Ô je t'en prie dévie de ta route. Je veux que ton existence touche la mienne. Déchire le barbelé, creuse la terre, grimpe le mur: Dévie de ta route.

Pourquoi existes-tu si loin de moi?

Les filles de la nuit

J'étais au coin de Saint-Catherine et Pie-IX, en face du bar l'Imprévu. J'attendais le bus de 21h11 : Vingt minutes à attendre... Habituellement je marche, mais ce soir j'avais les bras chargés. Dans ce secteur de mon quartier une fille qui attend au coin d'une rue, à cette heure, attire les regards. J'étais bien contente d'avoir un paquet avec moi et espérais fortement que le message était clair : Je n'étais pas à vendre. J'avais déjà préparé un laïus, au cas où je me ferais accoster... Je me voyais déjà dévisager l'homme en lui disant qu'il faudrait un jour qu'il comprenne que les femmes ne sont pas toutes des prostituées. Par chance aucune automobile n'a ralenti, aucun homme n'a abaissé sa fenêtre... Il n'y a qu'une fille qui s'est approchée. À peu près de mon âge, peut-être plus jeune... Les cheveux blonds frisés attachés derrière la nuque. Elle voulait 50 sous. Pour appeler m'a t-elle dit pendant que je cherchais dans mon sac. Merci, merci beaucoup, madame. Elle est ressorti du bar quelques instants plus tard. Elle a tournoyé autour de moi, puis est revenue à la charge. Son visage luisait d'excitation. 2 dollars pour la cagnotte. Pour la cagnotte? Oui m'a-t-elle répondu en souriant, il me faut juste deux dollars... Je suis sûre que c'est le moment... Tu joues aux machines lui demandais-je? Si je gagne je vous promet de partager... Elle parlait de plus en plus vite comme si elle était pressée. D'accord deux dollars, mais après je ne te donne plus rien, ok? Merci, merci beaucoup. Et je lui ai donné 2 dollars... L'autobus est finalemant arrivée et c'est avec soulagement que j'y suis montée... Surtout parce que je n'avais pas envie que la fille revienne... En vrai je craignais de lui en redonner...
MAIS BON DIEU que fait une fille de son âge dans un bar glauque schotchée devant une machine de video poker? Accrochée de toutes ses forces au mince espoir que dans un claquement de doigts tous ses problèmes s'évaporeraient ... Et de perdre.... Et de continuer malgré tout... Mais pourquoi? Pourquoi? Mais qu'est-ce donc qui t'a menée là??? T'as t'on blessée? Maltraitée? Malaimée? Oh bonté, je suis si chançeuse de n'avoir développée aucune addiction... Quitte à devoir affronter le réel à froid... Ne pas chercher l'évasion ailleurs (dans un monde souvent pire que la réalité). Plus élémentaire encore je me suis sentie heureuse d'avoir un endroit où aller, d'avoir un toit sur ma tête, de la nourriture dans mon frigidaire et surtout, surtout: des gens qui m'aiment... Je regardais alors par la fenêtre de l'autobus et... J'en ai vue une autre... Une autre fille de la nuit. Et ça m'a serré le coeur, encore plus fort, comme dans un étau. Parce qu'elle était jeune aussi. Trop jeune. Et qu'elle, elle était à vendre. Clairement. D'un pas chancelant, elle a traversé le quadrilatère en diagonale."Pauvre fille" a dit la chauffeuse d'autobus. Je revois encore ses cheveux blonds décoiffés. Une camisole rose, une jupe en jeans et des sandales... Toute nue pour affonter la nuit... si vulnérable. Qui te fera mal ce soir? Ô petite j'aurai tellement aimé pouvoir te protéger, t'amener au chaud, te dire qu'un autre monde est possible, qu'un autre monde existe... mais je ne l'ai pas fait: J'ai continué ma route en détournant le regard. De retour à la maison j'ai écouté Maria full of grace. Film tout indiqué: C'est l'histoire d'une adolescente qui transporte de la drogue dans son estomac de la Colombie aux États-Unis: Pour un avenir meilleur... Ô mujer, ô femmes, ô filles de la nuit, dites-moi, qui vous protégera?

The Dark Side of the Moon

Pour l'amour du Saint Ciel, Barb, t'es dark en maudine...
Pour ma défense, je dirais que je vis les choses très... Intensément... Autant quand ça va bien que... quand ça va mal... Disons que le hamster court pas mal vite dans ma tête... Ya risque de surchauffe... de court-circuit... même d'explosion chimérique, mais ça je vous avais prévenus hein... C'est pour ça d'ailleurs que je ne prends pas de drogues... J'ai la chance-ou la malchance- d'être toujours high... HéhéhéhéHohohohoHahahaha.... (mais voyons...n'ayez pas peur mes amis...revenez). C'est pour ça aussi que le fonctionnement du cerveau m'intrigue autant... N'entendez-vous pas le crépitement? On pourrait faire cuire un oeuf sur ma tête (comme dans le film avec Charlie Sheen... Les pilotes en l'air? C'était le 1 ou le 2?). Les grill cheese ça serait pas mal non plus... Au moins l'été ça me coûte pas cher de barbecuuuuuuuuuuue!

Mais maintenant, plus rien est à craindre mes chers amis car je suis sauvée! J'ai regardé Star Wars tantôt et Obi-Wan m'a convaincue de m'éloigner du côté obscur de la force. De toute façon j'ai toujours trouvé l'Empereur moyennement sexy... Han Solo, même s'il n'est pas Jedi et n'a pas de sabre laser, est vraiment, vraiment plus WouAou.... Chewie est pas piqué des vers non plus.... (surtout à cause des poils... Ne vous ai-je jamais parlé de ma passion toute aussi poilue pour l'agent secret Austin Power...? Ok , bon d'accord ça sera pour une prochaine fois...). The princess Leia is back!

Il pleut sur Montréal

PENDANT QUE JE DORS
J'espérais que la réponse me vienne en rêve. Un éclair qui m'aurait réveillée d'un coup. Me foudroyant par son évidence, sa simplicité... mais rien n'est arrivé. Ce matin ma tête était vide... et les phrases mensongères se sont remises à tourner en boucle: Je ne trouverai jamais la solution. J'ai oublié le chemin... Pourtant ce monde existe. Je le sais car j'y suis déjà allée, mais pas longtemps (je n'y reste jamais longtemps). J'ai aperçu sa lumière, son éclat... Je soupçonne tellement de belles choses; Des paysages magnifiques, des gens aux sourires éclatants... mais je ne sais pas... Je ne sais plus comment y aller.

Que mes yeux s'ouvrent grands: pour capter la lumière, qu'ils s'écarquillent jusqu'à ce que les ondes chaudes m'inondent... Faites que je m'ouvre aux possibilités. Je veux croire en l'amour. Je veux croire en la beauté du monde. Ravageante, exquise, douce beauté. OUVREZ-MOI le coeur, POMPEZ-Y le sang ET REMPLISSEZ-LE de nectar joyeux.

Je connais mon pouvoir: Je sais que je dois AGIR. Rien ne se produira si je reste enfermée chez moi. Si je reste Enfermée dans ma Tête.



BRÛLURE
Sur ma cuisse une tâche.... Une tâche boursouflante et qui suinte. L'autre nuit j'y ai renversé de l'eau bouillante. Du thé à la menthe. Un accident. On distingue même la trace rouge des doigts; J'ai dû laisser mes empreintes en voulant éloigner le tissu brûlant de ma peau. C'est rougeoyant, c'est bleuté, c'est verdâtre. La peau est épaisse et les cloques d'eau ne cessent de se fendre, mais je n'ai plus mal. Ce qui me rend triste c'est de n'avoir personne à qui montrer cette meurtrissure, cette plaie suintante. Ce n'est pas que je veuille qu'on s'apitoie sur mon sort: "AÏE ça dû te faire mal, pauvre toi!". Non, un peu d'empathie suffirait... Comme si de partager cette douleur l'aurait rendue plus supportable (plus réelle aussi). La douleur morale s'apparente beaucoup à la douleur physique... Le partage, l'Autre la rend plus supportable. Beaucoup plus supportable.



À qui n'a pas l'amour la lumière est offense (Charles Le Quintrec)
Il pleut sur Montréal. C'est comme si... comme si le ciel m'avait fait un cadeau. Pour que je sois moins triste. Il a décidé de pleurer avec moi. Il pleut sur Montréal... est ce ma faute? Parfois il me vient de drôles d'idées... et pendant un instant je me crois le centre du monde. Comme si toute cette pluie était réellement à cause de moi... Comme si le soleil, par délicatesse, se cachait pour ne pas attiser mon désarroi . Ces drôles d'idées deviendront-elles de folles certitudes?

Que mes yeux s'ouvrent...

Comme dans le futur!

Je surfais sur Internet en écoutant de la musique techno... Et là je me suis sentie COMME DANS LE FUTUR. J'veux dire... comme si je vivais MAINTENANT le futur anticipé par tous les auteurs de science fiction... Sentiment Weirdo me direz-vous... Ouais, mais ça m'arrive fréquemment: genre de flash bizarroïde que je partage avec vous en ce jeudi pm de l'année 2009. My good Lord déjà 2009!!! Quand j'étais petite je m'amusais à calculer l'âge que j'aurais en franchissant le cap de l'an 2000... Ça me paraissait tellement loin, genre de futur hyper far away où le ciel rougeoyant serait parsemé de voitures volantes (euh j'en mets peut-être un peu là...). Mais bon on se rend pas compte à quel point plus on va plus le tempo s'accélère... Ya pas si longtemps on envoyait nos lettres par la poste... et on écoutait la musique sur des vinyles... Et maintenant... on peut faire des vidéos, prendre des photos, envoyer des messages, écouter de la musique: Et tout ça: Sur un appareil miniature qui tient au creux de notre main! Magique! (pour quelques-uns d'entre nous du moins... Pour les autres c'est... la NORMALITÉ). Toutes ces bases de données à la mémoire immense qui permettent l'archivage de nos connaissances. Et Internet qui nous permet d'y avoir accès librement et d'être tous connectés les uns aux autres... Et c'est à cause justement de cette accessibilité (et de tous plein de facteurs, notamment l'usage d'une langue spécifique qui amoindrit les barrières linguistiques) que l'acquisition de nouvelles connaissances va se faire de plus en plus vite: Parce que tous nos cerveaux sont dorénavant connectés les uns aux autres. Houaaaa j'me fais peur à moi-même là... J'imagine déjà tout le filage... Comme des insectes... Et la réalité virtuelle qui nous permet de VIVRE (au moins mentalement) dans un autre monde... Et les progrès de la médecine qui nous maintiennent en vie de plus en plus longtemps... Bientôt nous serons tous des elfes immortels... Mouaaaah...

Dans l'histoire de l'humanité chaque nouvelle génération naît avec un peu plus de connaissances que celle qui l'a précédée... Je vous dis; plus ça va plus le tempo va s'accélérer... Vérais-je les voitures volantes de mon vivant??? Réagissez chers contemporains! J'men vais mettre mes oreilles de Spock là...

Les expatriées

Je suis revenue... et ils sont partis. Ma famille est au loin... et je ressens cette absence. Fortement. Jusqu'au fond de mes tripes. Dans tous les nerfs, fibres et vaisseaux de mon être. Comme si autour de moi il y avait le vide. En suspension dans un univers inconnu. Un satellite à la dérive. Un déchet de l'espace à haut risque de collision... mais ils reviendront. ILS REVIENDRONT et moi J'IRAI. J'irai à leur rencontre. Je ne serai pas toujours seule.

Et je pense à tous ceux qui quittent leur terre natale. À tous ces expatriés. À ceux qui laissent les leurs derrière eux. Se retrouvant seuls dans un pays d'étrangers. Isolés de par leur langue, de par leur façon de penser. Nageant dans une mer de monde et personne avec qui partager leurs joies, leurs inquiétudes... mais cela ne serait durer.

Me comparer. Remettre les choses en perspective. Les miens ne sont pas si loin... et bientôt nous nous reverrons. Même si vous n'êtes pas là je sais que je ne suis pas seule car je vous aime. Le nouveau pays peut devenir terre d'accueil et les étrangers des compatriotes, des amis, de la famille... Nous ne sommes pas seuls.

L'homme coyote

C'est fou comme un lieu peut inspirer! Je ne sais pas si c'est le brouillard persistant, le bruit des vagues qui viennent mourir sur la grève ou les montagnes verdoyantes, mais aller en Gaspésie a toujours pour effet de me replonger dans un monde fantaisiste... Et ça fait du bien! Sortir de ma tête un peu et m'imaginer... Sirène ou Vampire... C'est un état agréable. Comme si parfois je reprenais contact avec mon imagination (que je crois souvent perdue à jamais). Perdue parce que mon esprit a du mal à diverger dans l'univers bétonné de la ville. L'horizon m'avait manqué. Je veux voir, voir au loin. Que mes yeux traversent la pierre, qu'ils fendent les flots et s'égarent en pleine mer... Je veux provoquer mon cerveau en duel... Je veux lui faire voir autre chose... Le sortir de ses carcans, changer les directions, faire exploser ses limites et le faire penser autrement: ME faire penser autrement. Est-ce un combat perdu d'avance? Comment faire dérailler la machine? Comment mettre un frein aux engrenages ancestraux? Chercher les déclencheurs, chercher la provocation: Le lieu n'est pas la seule clé pour déclencher l'inspiration, il y a aussi le bruit des choses: les sons, la musique... Et les autres bien-sûr : leur esprit éclatant, leurs mots, leurs images, leurs créations...

Combattants choisissez vos armes!!! Barb vs Son cerveau! Prêts?!!

Pôvre p'tite bête!

Quelle honte! Affamer la bête! Comment puis-je oser négliger ma création?
Aaaaaaaaaaaaaaaah, mais je n'abandonne pas pour autant! Mon réveil sera soudain... et brutal.
Ce jour viendra. Euh... bientôt, bientôt.

Nourrir la bête

Ô mon Dieu qu'est-ce que j'ai créé!!! Mais qu'est-ce que j'ai créé!!!
La Bête.
La Bêbêbêbêbê-TE!!!
J'suis déjà morte de trouille. J'ai les jetons. J'me ronge le frein. J'en chie presque dans mon froc... J'en perds même mon québécois... En vérité j'ai la chienne beurslac! Car la Bête est très très laide: Elle est couverte de pustules purulentes et a toujours de la bave qui coule.... En plus elle pue. Franchement dégoûtante je vous le dis. Et le pire là-dedans??? C'est que c'est MA création!
C'est moi qui, par une nuit noire, ai enfilé mon sarrau blanc, mis mes lunettes à double foyers et crêpé mes cheveux (question de coller davantage au personnage de scientifique fou). Et donc, par cette nuit noire comme le goudron, j'ai sorti mes fioles, mon chaudron et ai fait d'horrrrrrrrrrrrrrribles mélanges vraiment trop Top Secret pour en faire état ici, mais bon... Résultat: J'ai créé la Bête! J'ai créé ce BLOG!!! Cette bête affamée qui se nourrit de ma matière cérébrale.... C'est pour ça que j'ai les chocottes.
Car pourra-t-elle uniquement se nourrir de mots et d'images? Faudra-t-il aussi que je me saigne? Que je m'entaille pour faire couler l'inspiration? Non je n'irai certainement pas jusqu'à là ... Quoique... Souffrir pour l'Art n'est ce pas chose courante? Bon ça suffit!!!
"Eh toi, oui toi! Bête monstrueuse, sache que je ne me laisserai pas avoir (ça non!) et que je vais continuer(ça oui!): Je vais continuer à te nourrir malgré tout! Certains jours la bouffetance sera moins abondante et tu devras de contenter de carcasses et d'eau, mais bon... Tu auras toujours de quoi te nourrir: Alors te plains pas veux-tu!"

Parce que j'aime ça en maudit critiquer

Bienvenue dans mon cerveau!

Salut à vous Ô mes très chers amis et Bienvenue dans mon cerveau!

Ici il y a des neurones qui disjonctent, qui s'éclatent, s'amourachent et se tabassent, s'entrecroissent et s'éparpillent...



***Attention glissant: Matière gélatineuse. Ici ça glissssssssssssse. Ça sent le neurone surchauffé ou... le neurone en état de dégradation avancée.



Venez donc faire synapse avec moi. Pour que le message se rende d'un monde à l'autre. Pour qu'il franchisse le néant. Le trou noir entre deux idées... Entre deux personnes.



Parce qu'il faut que le message passe. Parce qu'il faut traverser. Pas le choix. Donner. Recevoir. Donner. Recevoir. Dizzzzzzzzzzzzzzzz: Pow!



Parce que tous part de là dans le fond... Une impulsion nerveuse. Un courant électrique. Un échange chimique. Nom de Dieu ça donne le frisson juste d'y penser... C'est extrasensoriellematiquement chouette!!!

Moitié givré

Le commencement

Enfin je me décide! Hip, hip, hip, Hourra! Fallait bien que ça arrive un jour ou l'autre. Parce que Nom de Dios ça fait longtemps en maudine que je pense à me créer un blog... Et que ça traîne et que ça traîne... C'est fou comme on peut soi-même se mettre des bâtons dans les roues (moi j'ai tous essayé pour me freiner; de la brindille au batte de baseball). Mais là; Assez c'est Assez! Parce que j'ai besoin de m'exprimer, de partager, de discuter, de déconner, de réfléchir... Dans ce blogue j'me donne carte blanche (j'ai le droit hein?) que ça me plaise ou non: Faut que j'assume!