samedi 26 septembre 2009

Mon sourire enfoui

J'ai perdu mon sourire. L'apparence trompeuse des choses. La beauté des gens m'explose en plein visage. J'exécre les méprisants, les trop hauts sur leur siège d'or et de marbre. Je vaincrai la tempête. J'arriverai à retrouver ce sourire si profondément enfoui en moi. Enfoui oui, mais pas disparu. Je creuserai la terre. Je me creuserai moi-même. Je ferai des sillons dans ma membrane cervicale. Je gratterai mes neurones. Je trouverai les terminaisons défectueuses et je les devierai de leurs destinations mensongères. Je tracerai de nouveaux chemins bordés de fleurs dorées. Je tracerai de grandes routes au parterre de pétales. Des deux côtés de grands arbres feuillus de vert éclatant et LÀ, là seulement je retrouverai mon sourire enfoui.

mardi 15 septembre 2009

Citation de Pennac

-Connaissez-vous le seul moyen de faire rire le bon Dieu?
Hésitation au bout du fil.
-Racontez-lui vos projets.
En d'autres termes, pas d'affolement, rien ne se passe comme prévu, c'est la seule chose que nous apprend le futur en devenant du passé.

Sacré Pennac! Toujours le bon mot pour faire sourire! Chagrin d'école: un bon roman à lire en cette rentrée des classes... Et ça fait réfléchir en plus.

jeudi 10 septembre 2009

L'Itinéraire a 15 ans!

Cette caricature a été réalisée par Pol Mall en juin 1996 et apparaît à nouveau dans le dernier numéro de L'Itinéraire (septembre 2009): Malade!

Bonne fête L'Itinéraire! Un maudit beau projet! Il faut que ça dure! Parce que quand il y a du positif dans la société faut se le dire et se féliciter et taper dans nos mains et s'embrasser...

L'école, une marchandise?

Cette caricature de Girerd, publiée pour la première fois en janvier 1997 et apparaissant dans le dernier numéro de L'Itinéraire (15ans!), est toujours d'actualité: Malheureusement. Beurslac faut pas que l'éducation devienne une marchandise comme le papier de toilette! C'est pas drôle, pas drôle du tout... mais elle est marrante quand même la caricature... Le papy avec son gros doigt pointé et le petit gnogno qui comprend que dalle... Moi j'voudrais bien faire de la caricature comme ça...

mercredi 9 septembre 2009

vendredi 4 septembre 2009

La voie numéro 8

Je me sens tirer par en arrière. Je me sens pousser par en avant. Être de contradiction.
J'ai commenté cette photo quand j'avais dix sept ans. Les choses ont changé depuis, mais je me sens toujours tiraillée entre ces deux forces antagonistes. Comme si j'avais peur d'avancer. Comme si je craignais de reculer. Condamnée à faire du sur place. Condamnée à circuler sur la même voie qui tourne en boucle. La voie numéro 8.

jeudi 3 septembre 2009

Mort cérébrale

Des fois j'ai l'impression que mon cerveau roule à plein régime. Comme si le hamster là haut avait pris quatre cafés, une boisson énergisante et de la vitesse en comprimé. Il a quitté sa roue et danse la samba. Ça bouillonne là haut. C'est hot hot hot. Ça sent le piment écrasé. Le petit rongeur a mis son sombrero et jongle avec mes idées. Parfois il chante si fort que j'ai de la misère à dormir. Même si mon corps est épuisé mon cerveau lui ne s'arrête pas. C'est un feu roulant d'images et d'idées. C'est le brasier je vous dis. Il y a le feu dans mon lit et de la boucane qui me sort par les oreilles. Pire qu'à Los Angeles. Mierda! Mon problème c'est qu'il se passe plus d'affaires dans ma tête que dans ma réalité!!! Du calme Barb, du calme! Respire par les trous du nez... Oui c'est ça : Méditation. Méditation. Aaaaaaaaa-Uuuum. Bouddhisme.

Malheureusement ou heureusement, je ne saurais dire, les choses finissent toujours par s'inverser. Je passe de la grande vitesse au...

Point mort... Comme là. Mon cerveau est au ralenti. Raaaaalentiiiiiiiiiii. Il y a des moments comme ça où j'irais brancher directement mes fibres nerveuses, mes nerfs, mes axones à la télévision. Ça devrait pas être si compliqué après tout. Tac Toc Tic: Débranche ceci... Reconnecte cela et voilà le travail! Au neutre. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip.

Nous ne recevons plus de signal docteur. Mort cérébrale.
Euh docteur?
Hum?
Est-ce que j'éteins la télé?