lundi 31 août 2009

Entraîner son cerveau au bonheur

Le bonheur n'est ce pas l'ultime but de chaque être humain?

Récemment j'ai lu quelques passages de Plaidoyer pour le bonheur de Matthieu Ricard, chercheur en biologie devenu moine bouddhiste. Et cette lecture est arrivée à un "bon moment" justement parce que je suis en train de vivre une période difficile et que mon besoin d'être heureuse est criant (immense, débordant, assoifé...). Toutefois, je ne crois pas qu'il y ait une recette miracle, mais réfléchir au bonheur et aux façons d'y accéder n'est et ne sera jamais vain. J'ai toujours tendance à me méfier de la psycho pop (par exemple Le Secret et autres réponses toutes faites). Je suis plutôt du genre sceptique, très sceptique. Côté cerveau je suis hormones et connexions chimiques plutôt qu'analyse des rêves et complexe d'Oedipe. La philosophie Bouddhiste par contre vient titiller l'intérêt de l'athée non baptisée critique que je suis. Peut-être parce que j'appréhende le bouddhisme comme une philosophie et non comme une religion. Ce que je veux moi ce ne sont pas des réponses (ce qu'offre toute religion) ce sont des questions! Je veux de la matière à réfléchir (du contenu, de la chair et du gras...). Les bouddhistes parlent d'un bonheur intérieur. Un bonheur qui n'est pas dépendant des facteurs extérieurs et qui, de ce fait, perdure dans les moments les plus dures. L'homme a tendance à rechercher le bonheur à l'extérieur de lui: En amassant des richesses par exemple ou en ayant un statut social élevé. Mais ce bonheur est fragile car il est sous contrôle extérieur. Il peut s'écrouler d'un moment à l'autre ou ne jamais se révèler suffisant. Un homme peut sembler tout avoir et être malheureux. Tout cela est une question de perception et justement nous pouvons agir sur nos perceptions. Nous pouvons agir sur notre cerveau. Nous pouvons nous exercer à voir la vie du bon côté, à changer le regard que nous portons sur les choses. Une des façons (elles sont nombreuses) pour parvenir à cette paix intérieure serait d'empêcher les pensées négatives de nous envahir, de s'amplifier et finalement de nous faire"voir la vie en noir". Tout cela se résume à un plus grand contrôle de notre esprit: Ce territoire si vaste (gigantesque!!!) et quasi inexploré... Et cela m'interpelle; moi qui m'intéresse tellement au fonctionnement du cerveau!

Nous nous entraînons pour renforcer nos muscles, pour que notre coeur pompe notre sang plus efficacement, pour s'oxygéner, s'endurcir... Pourrait-on considérer le cerveau comme un organe qui lui aussi a besoin d'entraînement? Pourrait-on l'entraîner au bonheur?

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