Le temps c'est comme une truite mouchetée
Pas moyen de le prendre en main
C'est agréable de le toucher: c'est froid, c'est lisse
Mais il gigote, il se trémousse, il éclabousse
Et dans un saut majestueux replonge dans l'immensité de l'eau céans. Du temps.
Pas moyen de le fixer
Comme l'aiguille aux ailes fragiles du papillon
Sans qu'il y ait désagrégation soudaine et poussière miroitante
La beauté est éphémère. Nous aussi. Pas lui. Lui c'est le grand roi de la boucle. De la courbure.
Parce qu'il n'y a pas eu de début et qu'il n'y aura pas de fin. Seul moyen de conceptualiser l'inconcevable. À le faire chauffer assez longtemps comme une tige de verre translucide pourrais-je réeussir à le plier juste assez pour toucher le bout de mon enfance?
dimanche 1 novembre 2009
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