vendredi 16 octobre 2009

La tempête vient

Nue
Les bras grands ouverts
Le menton bien haut
J'attends

La gifle du vent polaire

Joues brulantes
Sourire glacé
Le froid m'enveloppe
Et mon sang gèle

Je suis étourdie
Bienheureuse
Puissante
Et le vent tournoie autour de moi
De plus en plus vite, de plus en plus fort
Il me pénètre, m'encercle , me dévore

Une bourrasque me soulève
Et je monte jusqu'au ciel
Je fuse je cours je vole

Là j'assiste
Le corps embrumé de nuages
À la transformation de l'eau en glace

Et dans un éclat de soleil éblouissant
Une explosion
Mon corps se fragmente
En des milliards de cristaux blancs

et je retombe doucement

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