samedi 4 juillet 2009

Il pleut sur Montréal

PENDANT QUE JE DORS
J'espérais que la réponse me vienne en rêve. Un éclair qui m'aurait réveillée d'un coup. Me foudroyant par son évidence, sa simplicité... mais rien n'est arrivé. Ce matin ma tête était vide... et les phrases mensongères se sont remises à tourner en boucle: Je ne trouverai jamais la solution. J'ai oublié le chemin... Pourtant ce monde existe. Je le sais car j'y suis déjà allée, mais pas longtemps (je n'y reste jamais longtemps). J'ai aperçu sa lumière, son éclat... Je soupçonne tellement de belles choses; Des paysages magnifiques, des gens aux sourires éclatants... mais je ne sais pas... Je ne sais plus comment y aller.

Que mes yeux s'ouvrent grands: pour capter la lumière, qu'ils s'écarquillent jusqu'à ce que les ondes chaudes m'inondent... Faites que je m'ouvre aux possibilités. Je veux croire en l'amour. Je veux croire en la beauté du monde. Ravageante, exquise, douce beauté. OUVREZ-MOI le coeur, POMPEZ-Y le sang ET REMPLISSEZ-LE de nectar joyeux.

Je connais mon pouvoir: Je sais que je dois AGIR. Rien ne se produira si je reste enfermée chez moi. Si je reste Enfermée dans ma Tête.



BRÛLURE
Sur ma cuisse une tâche.... Une tâche boursouflante et qui suinte. L'autre nuit j'y ai renversé de l'eau bouillante. Du thé à la menthe. Un accident. On distingue même la trace rouge des doigts; J'ai dû laisser mes empreintes en voulant éloigner le tissu brûlant de ma peau. C'est rougeoyant, c'est bleuté, c'est verdâtre. La peau est épaisse et les cloques d'eau ne cessent de se fendre, mais je n'ai plus mal. Ce qui me rend triste c'est de n'avoir personne à qui montrer cette meurtrissure, cette plaie suintante. Ce n'est pas que je veuille qu'on s'apitoie sur mon sort: "AÏE ça dû te faire mal, pauvre toi!". Non, un peu d'empathie suffirait... Comme si de partager cette douleur l'aurait rendue plus supportable (plus réelle aussi). La douleur morale s'apparente beaucoup à la douleur physique... Le partage, l'Autre la rend plus supportable. Beaucoup plus supportable.



À qui n'a pas l'amour la lumière est offense (Charles Le Quintrec)
Il pleut sur Montréal. C'est comme si... comme si le ciel m'avait fait un cadeau. Pour que je sois moins triste. Il a décidé de pleurer avec moi. Il pleut sur Montréal... est ce ma faute? Parfois il me vient de drôles d'idées... et pendant un instant je me crois le centre du monde. Comme si toute cette pluie était réellement à cause de moi... Comme si le soleil, par délicatesse, se cachait pour ne pas attiser mon désarroi . Ces drôles d'idées deviendront-elles de folles certitudes?

Que mes yeux s'ouvrent...

1 commentaire:

  1. Mais qui à le Grand, que dis-je l'Immense honneur de me faire un commentaire??? C'est moi-MÊME bien-sûr. Salut Barb. Salut beauté ennivrante!(Il y a des avantages à se parler à soi-même, mais j'aurais quand même dû ajouter: merveilleuse...héhéhéhé). Il y a beaucoup d'éclaircies dans le ciel aujourd'hui... La pluie a cessé de tomber. Je dis ça parce que mon amie infirmière vient de m'appeler de la gaspésie: "La brûlure ça va?" mais oui ça va que je lui réponds et merci de t'inquiéter pour moi! Je vais bien, je t'assure. Peut-être suis-je un peu trop intense dans mes écrits... C'est tout... Devrais-je me censurer? m'adoucir? Me sabler pour devenir polie? En tout cas Merci mon amie d'être mon amie xxx

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