Je vis trop peu, mais trop fort

Ce matin j'aurais voulu me fondre
Glisser sur la paroi des murs
Me souder à eux
Disparaître dans l'environnement
Me joindre, m'agglomérer
Ne faire qu'un

Vous m'auriez sentie sous vos pas
Trottoir ondulant
Vous m'auriez sentie vibrer
Votre plancher, vos murs, votre toit

Se diperser, se disséminer
Éclater en mille fragments et retomber doucement comme de la poussière
Recouvrir tout

Je marche, je crache, je pollue l'air
Je ne sais plus qui je suis.
L'ai-je déjà su?

Le Québec me porte
Fille, femme, fleurs
Homme loup, enfant-père
Je voudrais vous toucher. Percer votre carapace de marbre. Toucher le sanglant, le palpitant
Le vivant vorace

Les mots s'emploient
Me triturent d'évocations surdimensionnées
Je vis trop peu
mais trop fort
Si au moins je pouvais vivre à l'extérieur de moi-même
Sortir de mon MOI bouillonnant, qui me consumme de l'intérieur
Pour aller vers le vrai vers le concret vers VOUS

Parce que vu du ciel ma vie de miniature paraît si
si
si
si
Rien
Et pourtant putain
Une chose simple pour vous
Prend des dimensions énormes pour moi
Se gonfle, se dilate, se contracte, se tranforme, mute
Jusqu'à plus pouvoir respirer
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Du miniature à l'IMMENSE dans ma boîte cranienne

Je vis trop peu, mais trop fort

Lubrifiant intestinal

Dis moi
Dis le moé
Dis le moé donc babylove
Dites-moi donc, chers amis, qu'est-ce que je fou devant mon ordi à 3 heure 26 du matin quand j'ai un cours demain à 9h30!!!! Ô mystère et boule de gomme. Ô profondeurs insondables de la conscience.... Barb, chérie, tu dérapes grave là... Grave? Grave? C'est quoi ce vocab à la française, t'es québécoise nan? Nan. Citoyenne du monde. Hum...

ATTENTION!
La fatigue neutralisant ma fonction d'autocensure, je devrais peut-être arrêter d'écrire MAINTENANT ( Barb, les majuscules sont justes pour toi...)

Ce texte est mauvais, mauvais, mauvais (attention faille au niveau de l'autocensure). Ces choses ne se disent pas babylove. Laisse donc aux autres le soin de juger de ton immense talent littéraire. Laisse leur donc la possibilité de développer leur esprit critique et d'ainsi affûter le regard qu'ils portent sur la société... Putain ce post, ce post... Tu te rends pas compte des conséquences... Ce post est magis... My good Lord... Ma maman dirait que ce post est un joyeux laxatif. Je t'aime Moumou. Je vous aime tous vous qui dormez pendant que je dérape grave. GRAVE. GRAVE. GRAVE.

Donc en résumé...
Oyez, oyez, chers citoyens, plus besoin de manger des pruneaux venez plutôt lire le blogue à Barb (parce que c'est un super lubrifiant cérébral... euh, non.... intestinal)!

Une question d'attention

Yo j'suis patraque.
Pourquoi mon cerveau se déconnecte toujours quand je dois faire mes lectures scolaires?
Les mots s'embrouillent. Je perds le fil. Fatiguée ou pas, mes yeux clignotent, puis se ferment...
Pourtant, d'un coup, il se rebranche quand j'ouvre un roman qui me plaît. Comme si, pendant une panne électrique, je venais de retrouver la flash light.

Serait-ce que mes lectures scolaires ne me plaisent pas? Ou serait-ce le fait qu'elles soient obligatoires qui gâche tout. Parce que, croyez-moi, la psycho j'aime ça (vous voyez bien que le cerveau c'est fucké).

Pourquoi quand c'est obligé, c'est moins le fun? Y a t-il une explication logique à cela?

La solution: Développer un intérêt sincère pour la matière. Pas juste lire parce qu'il le faut, mais parce que ça m'intéresse et que je veux apprendre foutre dieu.

Ô lueurs éternelles de la connaissance, illuminez moi de votre savoir millénaire et sans borne (avant la fin de la session ce serait bien). Merci.

À matin

À matin en revenant du travail il y avait de la brume
Lumière diffuse et caresse humide
Froid piquant
Heure hésitante où l'artificiel lampadaire côtoie le rayon timide
Pour vous c'est le matin pour moé c'est la nuite
Une chaussure sans lacet
Abandonnée dans l'herbe luisante
Ombre et Bruissement d'ailes
Une volée d'oiseaux me survole
Sourire soudain
Mon lit sera chaud

Hobbit brain

Yéééééééééééééééééééé mon cerveau n'a pas explosé!
Cette épreuve je l'ai passée comme dirait Galadriel.... (On a les références qu'on peut). Non pour vrai une super belle fin de semaine just un little bit intense for my little hobbit brain. Je pensais que j'allais finir en faisant le bacon avec de l'écume sur le coin de la bouche.
-T'en mets pas un peu Barb?
-J'avoue, mais beurslac c'est rare que je vois autant de monde en si peu de temps. C'est comme si mon coeur s'était gorgé d'amour d'un seul coup. Mais c'est pas too much, c'est juste bon. Parce que mon bonheur c'est vous. Et qu'il va falloir, bon sens de bon dieu, que j'apprenne à casser ma solitude nécessaire pour aller vers vous. Courrir vers vous. Putain nager, voler... Et puis... et puis vous faire attention.

Dimanche matin: Richard Desjardins. C'est juste beau.
Tu montes les escaliers mon coeur veut exploser
Imagine toé quand tu montes su moé

Un paquebot géant dans chambre à coucher
Je suis l'océan qui veut toucher ton pied

Va t-T'En pas. Dehors j'ai vu un ciel si dur que tombaient les oiseaux. Va-T'En Pas

La nuite

Cream Ale ya baby

Phase maniaque

Mon blog étant une extension cérébrale de mon être vous pensez peut-être, vu ma pauvre assiduité littéraire, que je frôle l'état neurovégétatif. Erreur! Erreur mécréants! Je dirais même que je frôle la surchage. Mes neurones frétillent. Elles se pourchassent les unes les autres avec de petits lassos. Elles se bousculent et se marent parce que moi putain je ne comprends plus rien! It's just too much. Mon cerveau va t-il exploser en fin de semaine? Surveillez le journal de Montréal!

C'est plate que je n'ai pas profité de cette semaine illuminée pour écrire sur ce blog plus fréquemment. Parce que j'avais plein d'idées. Faudrait que je développe le réflexe de prendre des notes. Faudrait! Faudrait! Faudrait! Faudrait! Je voulais parler de l'extraordinaire plasticité du cerveau. Je voulais parler de variations d'humeur et de concombre de mer (un de mes sujets de prédilection). Je voulais parlé...

En tit cas j'toublie pas ti-gars, pis je t'aime même si je te parle pas souvent!

Je viens d'apprendre que mon blog est de sexe masculin... Un ami m'a parlée du fait qu'on avait de plus en plus tendance à humaniser les technologies. Ben voilà mon blog est maintenant baptisé ti-gars et son coeur électrique bat pour moi!

Ah oui j'oubliais: Bonne fête mom! maudit que je t'aime toé!

La mission

Pour lecteurs avertis seulement

Anectote savoureuse: Aujourd'hui en attendant l'autobus, j'ai échappé mon lecteur MP3 dans mon café. Savoureux en effet; je dirais un habile mélange de matin fatigué et d'envie soudaine d'écouter de la belle musique qui fait cui-cui. La fin, mes amis, n'est pourtant pas tragique, car mon lecteur, après un bref coma, est revenu à la vie. Ô joie, ô frénésie du retour innatendu. J'en frétille encore. Preuve que la vie, c'est la vie et que putain de dieu: Faut garder le sourire!!!
(Le putain de dieu n'est pas nécessaire, mais il embellit ma pensée, ne trouvez vous pas, mes petits zoisillons?)

Illustration de ma pensée

Pourquoi, ô amore mio, je trouve toujours le moyen de me prendre la tête??? Pourtant rien d'extravagant dans ma vie... Pas de palmiers multicolores, pas de singe albinos qui parle le yiddish... Non rien d'exubérant et pourtant... Nom de dieu, pourtant....
J'avoue que je suis un peu tannée de m'autofoutre le cafard....
Putang je m'autofoue le cafard c'est possible???
Coquerelle et Coucaracha tout est possible Babylove!
Arrête de m'appeler comme ça, banane, ça m'énerve!
Dac-o-dac Babylove.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAArgh!!!

Modification

Voilà j'ai changé le bas du visage. Je trouve que c'est moins effrayant. Work in progress baby wapapidoulove.

Happy face

Les yeux sont cool ma poule, mais le bas du visage est un peu effrayant. C'est dure de rendre l'émotion. On a tellement de muscles dans le visage. Anyway c'est du work in progress. Faut pas être trop critique et rester ouvert d'esprit. Mouais.

Enfin!

Ô bénédiction, ô soulagement intense. Les examens de mi-session sont terminés!!! Aaaaaaa, Louez le seigneur (ici ajoutez un chant gospel en backround). Mamamia, enfin! Mais que vais-je donc faire de tout de ce temps libre??? Vais-je me lancer dans la construction de maison en cure-dent? Vais-je me construire une canne à pêche avec de la soie dentaire et une vieille botte? Vais-je me joindre à une assemblée de fermières afin de réaliser une courtepointe? Non, non et renon. Pis ce que je vais faire vous ne le serez pas parce que c'est personnel.

Bourrage de crâne

J'suis en mode bourrage. Attention, attention petit cerveau. Je vais te remplir à pleine capacité.
Prêt à te goinfrer? De foin? D'herbe? De duvet? Non de matière psy-psy-chologique. Tu devrais te sentir concerné. Tout ça je le fais pour toi. Mouaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!

Mais pourquoi attendre le jour avant l'examen pour étudier sérieusement? Merveilleuse question. Merveilleuse. Pour jouïr d'un jour exclusivement consacré à l'étude? M'étonnerais profondément. Pour vivre la chute vertigineuse de la baisse d'adrénaline après coup? M'étonnerais aussi. Donc: Mystère et boule de gomme bien collante, mais juteuse à fond. Ah sacrée procrastination, ma fidèle amie de toujours, ta compagnie m'égaille. Ah oui, oui, oui.

Pour vrai, j'adore m'illuminer le brain et c'est weird, mais je me sens plutôt bien. On dirait bien que je suis drôlement faite.

Projet

Dessin récent inspiré d'une photo. J'aimerais bien en faire une série de ce type avec différentes expressions. Le lointain du futur me dira si oui, si non, si j'ai raison.

Pseudo poésie

Restez droite
Comme l'arbre frêle planté au sommet de la falaise pointue
Malgré les vents forts
Et le cri du vent

Et goûter la sève
Goûter son sang
Pour voir le merveilleux de la vie

Le beau
Les feuilles jaunes et le soleil éclatant

Encore de la po-po-poésie Barb? Pas tannez de nous écorcher les oreillons, de faire des trous dans nos maisons, de nous abrutir le cerveau avec des mots boutonneux d'adolescente attardée qui se morfond. D'la pseudo poésie voilà ce que j'en dis! Du mouimoui pour les tits poisillons.
Chérie tu es trop dure envers toi-même...
-Moi? T'as raison... peut-être. Mais je m'en fiche d'écrire de la bouillie et qu'il y ait zéro moufflon qui lisent ma poétrie jolie. Tout ce que je dis c'est: Réjouis-toi fille, réjouis-toi! Parce que bordel tu sais lire et tu sais écrire et pis t'a un blogue pour t'exprimer l'intérieur du dedans. Alors exprime-toé.

Le temps

Le temps c'est comme une truite mouchetée
Pas moyen de le prendre en main
C'est agréable de le toucher: c'est froid, c'est lisse
Mais il gigote, il se trémousse, il éclabousse

Et dans un saut majestueux replonge dans l'immensité de l'eau céans. Du temps.

Pas moyen de le fixer
Comme l'aiguille aux ailes fragiles du papillon
Sans qu'il y ait désagrégation soudaine et poussière miroitante

La beauté est éphémère. Nous aussi. Pas lui. Lui c'est le grand roi de la boucle. De la courbure.
Parce qu'il n'y a pas eu de début et qu'il n'y aura pas de fin. Seul moyen de conceptualiser l'inconcevable. À le faire chauffer assez longtemps comme une tige de verre translucide pourrais-je réeussir à le plier juste assez pour toucher le bout de mon enfance?