lundi 20 décembre 2010

Môman c'est finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!

Fini mon bac!!!

Oum ba Boum ba Oum ba Boum BA! J'ai le goût de danser toute nue!

Maudit que je suis contente!

J'en reviens pas : extase et soubresauts du myocarde.

C'est gratuit, mais ça fait du bien. Il fallait que je partage ça avec le monde entier!

MouaaaaaAAAA!

Je suis pleine d'amour. Faut que je partage avant que ça déborde!

Joie et paix à vous tous. Je me sens comme Jésus.

Mouaaaaaa, j'en reviens pas!

mercredi 15 décembre 2010

mardi 7 décembre 2010

samedi 4 décembre 2010

jeudi 2 décembre 2010

mercredi 29 septembre 2010

Arbre troué



J'ai vu de belles choses
Un moulin ouvert sur le ciel
Fontvieille, France

lundi 27 septembre 2010

Les trois ours

Je
ne
suis
pas


Où es-tu alors?
Lieu mystère entre deux couches de ciel. La stratosphère comme couverture.
Je suis inconfortable partout. Comme Boucle d'Or. Je me suis trompée de maison. Le bol est trop grand, la chaise trop étroite, le lit est trop mou.
Je me suis trompée de vie.
Peut-être découvriront-ils (bien plus tard) que je ne suis pas de cette planète.
Peut-être.
-Docteur venez voir, la colonne vertébrale de ce spécimen me semble étrange.
-En effet Jackson... elle semble incurvée d'une drôle de manière. Spécimen mâle ou femelle?
-Femelle.
-Ô mon dieu et regardez son gros orteil!
-En effet je me demande comment elle faisait pour marcher sur un sol si rond.
-Attendez vous n'avez pas vu le pire. Regardez la boîte crânienne:
-Ô par tous les saints inter galactiques! mais qu'est ce que c'est que ça?!!

dimanche 5 septembre 2010

Back in Montréal!

SOMETIMES I CAN'T BELIEVE IT.
THE SUBURBS, ARCADE FIRE

ÇA FAIT DU BIEN AUX OREILLES

vendredi 6 août 2010

Barcelone Cinq minute plus tard

Toujours dans une bibliotheque: Internet gratuit, ¡Que bueno!
Ça faisait longtemps que je ne m'etais pas sentie aussi a l'aise devant un ecran, meme si c'est sans accent (clavier espagnol).Mon mini pc me manque. Le Quebec me manque. Vous me manquez!

Je n'ai pas beaucoup ecris cette ete, peut-etre est-ce du a l'acces internet, mais surtout parce que je n'en ressentais pas le besoin. Comme si je n'avais pas envie de raconter... seulement de vivre. Comme si le present m´emplissait en entier.

Donc,
Donc, bon bien ça y est je suis a mi-voyage!
¿Pis barbou ça va tu mieux dans ta tete?
Pas si pire, faut dire que le voyage en solo ca brasse la carcasse interieure, ca fait grouiller le mou. Mais ouais je vais mieux: Je me decouvre des talents insoupsonnes!

Les barcelonais sont beaux, exentriques comme je les aime. Gentils aussi.C'est different de Marseille, different de Perpignan. La ville est propre comme un poumon bien rose. Et puis il y a les pigeons verts; ces perroquets qui picorent autour des terrasses.


Moi je suis toujours aussi Modame avec un o circonflexe!
J´aimerais que mon enveloppe exterieure reflete vraiment qui je suis.
Mais a quoi je ressemblerai?


J´aimerais
J´aimerais



Voir la beaute
Que mes yeux s´ouvrent

Barcelona

Des pigeons verts
Voy a ver
Gaudi?

jeudi 15 juillet 2010

lundi 10 mai 2010

J'adore les scientifiques!

"Incroyable! On pourrait lui rentrer une baguette de pain français dans tête pis ça ne lui toucherait même pas le cerveau!"

Brad Spitfire, scientifique (Dans Une Galaxie Près De Chez Vous)

mercredi 24 mars 2010

Ce matin ou l'incertitude du temps

Ce matin on dirait que la neige sur les voitures est fausse. Comme si on avait pulvérisé de la neige artificielle sur le toit des voitures. Vous entendez la bille de l'aérosol? Comme celle que l'on met sur le sapin, comme celle que l'on met sur nos murs en pain d'épice. Ça pourrait être un mélange de sucre et blanc d'oeuf qui sait... De la meringue? Je crois que je vais devoir sortir pour goûter. Prendre une lichette glacée juste pour m'assurer que la neige est belle... et bien revenue. Hic! Une lampée de froid pour me saouler d'hiver avant que tout cela ne fonde. Ô joie des quatre saisons! Quand l'incertitude du temps grise!

dimanche 21 mars 2010

Borsch

Que dire de plus... Borsch! Choux rouge et vinaigre. Cave humide et homme cyclope.

À force de frotter mes neurones y va bien y avoir une étincelle beurslac! Un petit feu, un incendie, une explosion! Nom de Zeus, une combustion!

samedi 20 mars 2010

dimanche 14 mars 2010

Le gros problème de Billy Bob

Le gros problème de Billy Bob c'est qu'il se prenait pour Dieu.

Hélas pour lui, Billy Bob était entouré de septiques blafards et de gloutons ignares. Les premiers étaient trop terre à terre pour s'élever vers les contrées intersidérales de la sagesse. Tandis que les autres étaient trop centrés sur eux-même pour voir au-delà de leur estomac. Billy Bob était donc né à la mauvaise époque... au mauvais endroit et... au mauvais moment. En résumé Billy Bob aurait mieux fait de rester spermatozoïde. Quand il parlait d'illumination, les septiques parlait d'électricité et les gloutons d'éclairs au chocolat et de crème fouettée. Bref ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde... Que doit t'on faire quand la majorité des gens sont aveugles au spectre de la lumière visible? Billy Bob avait décidé de contourner les lois de la physique et de se lancer dans la pop musique. Il avait donc intégré une émission de télé réalité appelée: " Et vous croyez être Dieu???". Un tabac chez les mois de 140 ans. En fait un truc pour corrompre la jeunesse à l'aide de trompettes et de chants chorales mélangeant sexe et tabous religieux. Son rêve était de rejoindre le plus grand nombre par des paroles subliminales. Le hic était qu'ils étaient au moins 20 à vouloir la même chose...

jeudi 11 mars 2010

Barbe Bleue

C'est en mettant mon uniforme pour aller travailler que j'ai pensé à Barbe Bleue. Un gros gras grand lard Viking avec une barbe touffue et bleue en plus. Vous imaginez? Effrayant je vous dis! Et c'est sans parler des pou qui pullulent et picotent pires que des poules qui papotent en piaillant dans un poulailler!

Barbe bleue était un homme décidé. C'est pourquoi il décida de parer son drakkar pour aller pêcher le hareng. C'est par erreur qu'il frôla nos côtes newfies. Erreur faite non pas par le grand capitaine à la barbe bleu infestée de pou qui pullu... Non en fait c'est la faute d'un matelot cornichon qui s'appelait Hanneton.

Bon avec tout ça moi je voulais pas vous parler du capitaine et de notre relation secrète et tout le tititralala... mais que voulez-vous il s'est imposé à mon esprit!

Barbe bleue, pardonne moi de couper court à ton destin glorieux, mais je dois aller travailler et manger des chips avec de la Root Bear et peut-être une barre de chocolat.

À dans deux jours ou une semaine ou trois mois... Good bye grand roux (les roux ça m'a toujours fait de l'effet... mais t'es bleu toi! Crotte alors...)

mardi 9 mars 2010

Crasp!

Ben non viarge. Maudit système tout fucké. Milieu de la nuit et je pourrais pas être plus en forme. Je pète carrément du feu. J'ai essayé avec mon briquet et je vous dis l'exercice peut être dangereux. Une flamme impressionnante. Dans de telles circonstances je préfère m'éloigner des divans en tissu. En plus je n'ai pas de censure à cette heure-ci.

-Crasp, maudit Crasp!

Crasp ce serait un joli nom pour un personnage. Tentative numéro 1:
Crasp, habitant des égouts de Montréal, adorait l'odeur de viande pourrie qui flottait parfois sous le marché Jean Talon. Plus particulièrement celle des morceaux qui grouillaient de vers blancs. Pas que ça change quoi que ce soit à l'odeur, mais ces petits vers étaient fort utiles pour concocter une de ses fameuse crèmes pour le visage (et/ou les verrues plantaires). Crèmes qu'il mettait dans de jolies petits pots et qu'il échangeait contre ceux des étalages du Labaie. Expéditions de substitution que Crasp, de nature timide, ne faisait, bien-sûr, que la nuit. La saison préférée de Crasp était évidement le printemps surtout à cause de la neige qui fond et des douches gratuites sous les bouches d'égouts. En fait si un jour vous vous promenez dans les rues de Montréal et que vous entendez un petit rire aigu et quelque peu hystérique (mais très mignon): C'est Crasp pour sûr qui se réjouit du dégel des crottes de chiens.

Avouez que Crasp est dégoûtant, mais avec un nom pareil vous vous attendiez à quoi?
Ne t'en fais pas, moi je t'aime Crasp!
xxx

samedi 6 mars 2010

T'es réveillée marmotte?

Écrire si tôt le matin c'est bien?

Paraît que le cerveau est plus réveillé. Ça mijote un beau petit bouillon qui sent bon. Un fumet cérébral. Avec les nouilles qui flottent et les petits légumes au fond. C'est réconfortant de voir que tout est à sa place.

Par contre moi je joue un mauvais tour à mes cellules. Ce matin je mets mon bouillon au congélateur. Eh oui pas d'exercice pour muscler mon cerveau ce matin. Je me douche et hop au lit. Je viens de finir ma nuit de travail. Écrire ce petit texte inoffensif et si mignon c'est juste un interlude. Je me disais en m'envenant sous la douce lumière de l'aube que justement il était temps de casser ce mutisme inconfortable. Ce jeu de cache-cache. Une marmotte qui ne sait pas quand sortir de son trou. Écris, écris pas... sors, sors pas.... montagnes russes et maux de coeur. Coeur fragile. Coeur féroce.

Bonne journée marmotte!

dimanche 28 février 2010

Ça fait 100!

100 messages!
Beurslac c'est bon pareil!

lundi 22 février 2010

L'Histoire de Bobby

Il y avait un gars qui s'appelait Bobby Swartz. Bobby était né dans le bas de la ville et, je vous dis, plus bas que ça c'est quasiment impossible. En fait sa mère avait mis bat dans les sousbassements de la métropole. Plus exactement entre les stations Viau et Assomption. Couchée dans le wagon les deux jambes bien écartées Henriette avait évoqué tous les Saints noms de l'Archevêché. Maudit Tabarnack! Mais pas de Saint Sacrement pour le petit Bobby tout bleu. On lui avait coupé le cordon station Honoré-Beaugrand. La mère et le fils avait pris le taxi, pas de brancard ni d'infirmière pour eux. Pas besoin d'ailleurs, à les entendre gueuler, Un braillement pour un sacre, ils ne pouvaient pas être plus en vie que ça. Le papa de Bobby était de l'autre côté de la frontière, un new-yorkais en fait. Un grand mince qui marchait en louvoyant, le hoquet en plus. Pas étonnant, à voir son air constamment ahuri, qu'il ait choisi Henriette. Faut dire qu'elle avait de gros seins et une bouche cerise. Les premières fois ils n'avaient pas beaucoup parlé, c'est normal à mon avis, vu qu'ils ne parlaient pas la même langue. Lui aimait surtout la regarder passer l'aspirateur sous les lits. Elle aimait surtout le voir rougir. C'était dans la cage d'escalier de l'hôtel que Bobby avait pris place dans le ventre de sa maman. Un panier de linge renversé entre le 6ème et le 7ème étage. Reboutonnant son uniforme couleur saumon, Henriette n'avait pas compris ce que Youri, bredouillant un français approximatif, lui avait dit avant de regagner sa chambre, puis son pays. Trois ans plus tard, donc, elle l'attendait toujours le regard tourné au sud.

lundi 15 février 2010

Absurdité (ceci n'est pas un exercice)

Yvon, déserteur de son île, était palefrenier au monastère des frères Jacquot. Ce joyeux lieu de prières et de sanctifications était situé sur un joli mont quelque part en France (À noter que le lieu exact de l'histoire ne sera jamais révélé. Les frères Jacquot ne tenant pas à être envahi par des fouineurs venus d'Outre-Atlantique et sachant peu parler le français. Ils sont déjà fort occupés à faire l'éducation de ce boso d'Yvon. Merci). Donc, toujours est-il, qu'Yvon se sentait bien seul là-haut. Le cadet Jacquot lui parlait sans cesse du Christ Roi et lui disait qu'avec lui il n'était jamais seul. Dieu était dans son coeur. Yvon, torse nu dans l'écurie, se tâtait souvent la poitrine pour toucher Dieu, mais il n'eut jamais de réponse. Jacquot l'aînée lui disait qu'il était mal vu de s'exposer ainsi devant des chevaux et que, s'il voulait réellement connecter avec l'amour divin ce serait par la prière. Yvon se mit alors à prier. Frénétiquement. Si bien que les frères Jacquot pensèrent lui coudre une soutane en sac de jute. Malheureusement les sacs de jute étaient fort précieux en ces temps de récolte...Où allait on entreposer le grain sinon? Heureusement le frère cadet, qui se réveilla tout en sueur en plein milieu de la nuit, fit un rêve très catholique (c'est à dire qu'il rêva d'une forêt où gambadaient gaiement hommes vertueux et animaux sifflotant des cantiques) et décida, suite aux révélations ainsi faites, de raccourcir sa tunique ainsi que celle de son frère pour en faire une toute neuve à Yvon! Ô félicité! Yvon était si heureux qu'il jura de ne plus jamais chercher Dieu dans l'écurie. Les frères Jacquot quant à eux se réjouir d'avoir sauvé un autre québécois des griffes du vulgaire...

Et d'avoir dorénavant les cuisses au frais!

vendredi 12 février 2010

Un joli conte mignonnet

Cendrillon lavait le plancher gras. À quatre pattes dans la poussière. Quand un écureuil carnivore surgit par la fenêtre et lui sauta sur la tête. Paniquée la demoiselle appela Grand-Papa Nain. Ce dernier occupé à se ronger les ongles de pieds lui dit, furibond:

-Et quand le moineau vicieux m'a attaqué m'avez-vous aidé? Non? Bien maintenant assumez votre infortune. Gueuse!

-Ayeee! Grand-Papa Nain, s'il vous plaît, il tire mes longs cheveux dorés!!!

-Pfffffff, j'ai pas pitié. Et quand Ti-Louis c'est fait arracher le doigt par Poney-Le-Mignon, vous étiez où? Trop occupée à vous contempler dans la fontaine...

-Pitié!!! Que voulez-vous en échange?

-Hum.... Une nuit avec le Prince!

L'écureuil carnivore s'attaqua à l'oreille de la pôvre (mais toujours aussi jolie) princesse.

-AAAAAAAAAAAAaaaaaaa, d'accord!

Grand-papa Nain s'approcha alors de la pauvresse. D'un coup il tira l'écureuil par le queue et le lança dans le foyer. Après un joli flamboiement, Cendrillon fut sauvée (une oreille en moins).

Le Prince qui éprouvait en secret une immense admiration pour Grand-Papa Nain fut très heureux de passer la nuit avec lui. Au grand bonheur de ses royaux parents, il quitta alors Cendrillon (qui n'était plus jolie du tout sans son oreille) et refit sa vie avec le vieux nain. Ils furent heureux, mais n'eurent pas d'enfant. Quant à Cendrillon, la pauvrette ne survécu pas à la vengeance de la famille de l'écureuil cramé.


Et voilà mon joli conte tout mignonnet! Autant écrire n'importe quoi ... Maudit que je fais pitié. Pôvre fillon. M'en va faire une brassée de rouge, m'en va faire exploser la laveuse, m'a mettre du ketchup dedans.

vendredi 5 février 2010

Confronter le réel quand mon esprit divaaarge

Hey toé, oui toé! Lève les yeux du sol et tu verras que la réalité est moins pire que tu l'imagines!

Bien plus belle aussi!

Regarde autour de toi. Les yeux ben grands! Handicapée sociale peut-être, personnalité évitante ouaip, handicapée de la tête ça se peut...

Mais pas du corps!!! Fait que bouge toé les coudes! Move-toé le bassin! Prends tes jambes à ton cou, pis cours plus vite que ton esprit qui divarge.

Desfois j'ai l'impression d'oublier comment on parle... Pas grave tu vas te fourcher la langue comme un serpent siffleux pis tu vas réapprendre, pis réapprendre encore s'il le faut.

Fais que lève le menton, pis regarde droit devant toi!

lundi 1 février 2010

Mon sang comme la sève

Ma chambre froide
Recroquevillée dans un coin
Mes idées refroidissent

Mon coeur, vieux tubercule
Germe sans terre

Le bois pourri
Le beton craquelé
Comment pourrais-je pousser vers toi?

Je voudrais prendre racine
Contourner le clou rouillé
Me prolonger
Mon sang comme la sève

Trouer la chair
Quand la vie naît à l'endroit où on s'y attendait le moins
Une fissure dans la roc jusqu'à la terre, me faufiler
Me répandre
Partout sous vos pieds

Et surgir
De grands arbres qui porteraient mon nom

mardi 26 janvier 2010

Inconsistance recherchée

Mon image ne doit pas être fixe. La fixité est un esclavage. Je revendique l'eau mouvante. Les couleurs qui changent constamment, consciemment. Comme les mares d'huile sur la chaussée brûlante. Miroitement bleuté. Inconsistance recherchée.

Humeur de louve
Je bascule du crépuscule
À la nuit murmurante

dimanche 24 janvier 2010

Scientifiquement vôtre

Rien de mieux pour le bon fonctionnement de mon cerveau qu'un dimanche scientifique. Ce midi: Les Années Lumières sur la radio de Radio Canada et ce soir l'émission Découverte, cette fois à la télévision de Radio Canada. Par contre cette après midi j'ai triché, petite entorse à ma journée de stimulation cérébrale, car j'ai écouté The Shining de Stanley Kubrick (pour la première fois). Haute voltige d'esthétique macabre. Ensuite j'ai cru entendre des voix et voir une ombre suspecte dans la cuisine, mais j'ai vite repris contact avec mon esprit rigoureusement objectif et je me suis ressaisie.

Revenons à l'émission Découverte... On y présentait les recherches de deux scientifiques québécois sur l'épigénétique. L'épigénétique c'est l'étude des liens qui existent entre l'environnement et la génétique. Qu'est ce qui détermine le destin de l'homme? Son code génétique ou l'environnement dans lequel il grandit? En fait ce serait un mélange des deux. Comme le révèle l'étude qui stipule que la maltraitance aurait un impact sur le cerveau des enfants qui la subissent. Plus qu'un impact cela pourrait tranformer leur génome. Intéressant!!! Ainsi des souriceaux élevés par une maman rate indifférente sécrèteraient plus de cortisol (hormone du stress) ce qui aurait pour effet de modifier leur code génétique et d'en faire des rats adultes plus vulnérable au stress. Heureusement ce phénomène serait réversible; ces mêmes souriceaux placés avec une mère aimante retrouvant leur potentialité première. Tout ça démontre, d'après moi, en plus des découvertes épigénétiques, l'immense importance de l'amour et des bons soins parentaux. L'importance de bien s'occuper de nos petits et de refuser que l'un d'entre eux soit négligé ou maltraité. Notre société toute entière en tirerait bénéfice.

Une pensée pour les journalistes en lock out du Journal de Montréal. Il est inquiétant de réaliser le pouvoir énorme des patrons (ici Québécor) et surtout du capital (le profit avant tout) au grand détriment de la qualité et de la diversité de l'information. Vivement la reprise des pourparlers.

samedi 23 janvier 2010

Buscando

Buscando la verdad. Quiero saber. En français, en anglais, en espagnol... En quelle langue dois-je l'écrire? Peu importe puisque je ne sais pas à qui je m'adresse.
Donde esta el tiempo? A cada dia se muerte. Quiero ver la luz una otra vez. Por favor. LA LUZ.

Que l'ombre se lève. Comme un voile. Que mon corps scintille. Fragmentation. POURF!

jeudi 21 janvier 2010

samedi 16 janvier 2010

Déconstruire la réalité

"Pour croire, nous ne possédons que nos sens et nos outils de perception du monde : vue, toucher, mémoire. S'ils nous mentent, nous ne pouvons nous fier à rien. Même si nous ne les croyons pas, nous restons incapables d'emprunter une autre route que celle qu'ils nous indiquent. Et nous devons la suivre jusqu'au bout."

J'ai tiré cette citation du roman American Gods de Neil Gaiman. J'aime bien trouver de telles phrases dans les romans: qui font echo, qui provoquent la réflexion. Quand même la fiction fait preuve de lucidité!

Justement cette citation me fait réfléchir sur notre perception de la réalité. Suffisante pour nous avoir permis de survivre génération après génération (en ce sens parfaite, donc), mais incomplète, lacunaire. Nous ne percevons qu'un infime pourcentage de ce qui EST vraiment. Peut-être est-ce mieux ainsi en fait...

Parce que notre cerveau déconstruit la réalité, pour ensuite la reconstruire et lui donner sens. Prenons la vision, par exemple. Certaines couches de neurones dans le lobe occipitale (région située à l'arrière du cortex et responsable de la vision) sont spécialisées dans la reconnaissance des lignes (horizontales, verticales, obliques). Donc les rétines de nos yeux envoient une "image" au lobe occipitale, qui lui, la déconstruit totalement (en ligne-couleur-orientation) pour ensuite la recontruire en une image "perçue" par notre conscience. Donc l'image perçue est complétement déconstruite par notre cerveau pour être ensuite reconstruite en image vue! C'est sans parler de notre perception des couleurs... Si l'oeil humain était sensible à toutes les longueurs d'ondes notre monde serait peut-être multicolore. Peut-être notre oeil exploserait aussi... En fait j'en sais rien: J'suis qu'une néophyte après tout, mais le cerveau m'intéresse... Je vous l'avais dit?

Aussi certains stimulis vont être captés par nos organes sensoriels, mais ne se rendront pas à notre champs de conscience. Souvent parce qu'ils ne sont pas utiles à l'organisme dans l'immédiat. Par exemple un son peut-être capté par notre cerveau (de la vibration du tympan au lobe temporal) sans que nous n'entendions jamais consciemment ce son. Extra non?

Je vulgarise et omet certainement une foule de détails, mais j'aime écrire sur la science. Ouaip! Et j'aime les passionnés de science. En fait ce qui m'allume le plus quand j'écoute un documentaire scientifique c'est la passion des chercheurs. C'est l'éclat dans leur yeux quand ils traitent d'un sujet... J'aimerais bien être gagnée par une telle passion.

"L'espace et le temps sont les modes par lesquels nous pensons et non les conditions dans lesquels nous vivons" Albert Einstein (1879-1955)

Malade!

Un surplus de mots

Mon sourire ne sera jamais aussi parfait que le votre
Grand sourire de bête
Dents dégoulinantes

Je subis l'apesanteur
Attachez-moi
au sol

Remplir l'espace
Le temps qui s'écoule doit être bombardé
La chambre vide inondée

Je dois écrire
même si
Les mots ne se suivent pas
Les phrases se culbutent
Pour libérer pour cerveau, le délester du surplus

Trop lourd. ALourdissant

Libérer, Classifier, Ordonner
Ma tête est dans un état

Faut clarifier
Libérer l'espace

mercredi 13 janvier 2010

Une pensée pour Haïti

Ce soir je regardais les nouvelles... Et tout d'un coup
J'ai réalisé
Notre chance
Ici la terre n'a pas tremblé
Ici je n'entends pas de cris, ni de pleurs
Et personne dans les rues
Tantôt, moi, j'ai entendu la voix de ma mère
Tantôt, moi, j'irai me coucher, tranquille

Haïti je pense à toi
Écroulée

Je te vois longer les murs et d'un coup ma perspective change. Je réalise l'éphémère.

Un pays qui se relevait doucement. L'espoir semblait poindre... Enfin. De la poussière lumineuse qui s'élevait des chemins de terre.

Et quand tout ira mieux, il ne faudra surtout pas oublier ce pays. Ne pas oublier qu'ils sont nous. Que nous sommes eux. Ne pas oublier que nous vivons dans la même maison: minuscule perle bleu tournoyant dans l'immense Univers. Notre maison. Pour le développement d'une identité commune. Nous humains.

Je suis une parmi d'autre, mais je pense à vous.

Souplesse

Trop de pression
Le poid de la norme (Amplifiée? Distordue? Imaginée?)
Le comportement à avoir
Qui Quoi Comment être

Calmos bananos

Faut que je prenne le temps de miauler
de m'étirer
Tout en souplesse
comme un chat

vendredi 8 janvier 2010

Xena, la guerrière pacifique

Trouvez-moi une passerelle pour un autre monde!
Un accélérateur de particules!
Une porte des étoiles!
Une DeLorean!
N'importe quoi!

Parfois je me sens un tantinet agressive... Dans ces temps-là j'aimerais être propulsée sur un champs de bataille. Pas dans une guerre réelle (passée ou présente). Non! Plutôt dans une guerre fantastique à la Tolkien. Une guerre imaginaire.

Je me vois mener l'assaut, galopant à toute allure sur ma monture de fourrure blanche. Et rugir! Lancer un cri puissant pour rallier les troupes. Mes troupes: Des loups blancs aux crocs acérés. Je me vois foncer sur l'ennemi ma lame tendue bien haut vers le ciel rougeoyant. Je vois leurs visages hideux d'Orcs. J'y lis la surprise et la peur. AAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaah! Et d'un coup leur trancher la tête! Un carnage réjouissant.

Vous l'aurez deviné tout ça est de l'ordre du fantasme, de l'imaginaire. En réalité je considère la guerre comme injustifiée. Ceci doit être dur à croire après avoir lu mes précédents propos... Mais l'Imaginaire et la Réalité sont deux choses bien différentes. La guerre est toujours injustifiée, donc, car jamais il n'y aura d'incarnation parfaite du Mal (comme dans les contes par exemple). Si le Mal pur existait, les choses seraient beaucoup plus simples: nous n'aurions qu'à l'anéantir et le monde serait libéré. Mais les choses sont beaucoup plus complexes. Les Orcs n'existent pas. Sauron, les sorcières et les ogres non plus. En fait le Mal (la haine, l'égoisme...) est en chacun de nous... Heureusement le Bien aussi (l'amour, l'empathie, la générosité...) ! Toutes les guerres ont fait des victimes innoncentes. Toutes sans exception. Bien-sûr certaines nous ont protégés d'une horreur encore plus grande. Je pense ici à la Deuxième Guerre Mondiale. Mais pour elle combien d'autres ont été déclenchées au nom du pouvoir, de la religion, de l'argent??? Vivement le jour où l'homme réglera ses conflits par la parole et non plus par l'arme!Vivement l'Âge de la Sagesse! Celle du bien commun!

Tout de même guerroyer dans mon imaginaire m'a fait du bien... Étrange... Et si nous réeussissions à éliminer cette agressivité présente en chacun de nous??! Peut-être alors n'y aurait t-il plus de guerre! Mais qu'est-ce qui la provoque? Chez moi, guerrière pacifique, par exemple...Les taux d'hormones circulant dans mon sang? Une sous activation de mon lobe frontal? Un raté dans la transmission synaptique? Un neurotransmetteur en trop petite ou trop grande quantité? Des récepteurs bouchés? Est-ce au niveau moléculaire? Et si c'était au niveau atomique? Merde alors!

C'est peut-être parce que j'ai arrêté de fumer...
C'est peut-être parce que j'ai recommencé l'école...
C'est peut-être parce ce que je suis humaine...

Pensez-y et Si on découvrait une pilule contre l'agressivité?

mardi 5 janvier 2010

La brume m'aveugle

odeur saline odeur de larmes odeur de mer


Je suis celle qui reste sur le quai


La peur m'enchaîne
Plus froide que l'humidité de la cale
Plus visqueuse que les parois de la barque
Plus stupide que le pêcheur abruti par l'alcool
Plus dangeureuse que la mer déchaînée

Et je vois le bateau qui s'éloigne


Ô comme la mer me manque
le bruit des vagues idées
des odeurs brumeuses


Je veux être SIRÈNE
Viens me chercher Vent du large
et noie ma peur
dans le vaste bleu
J'irai me lover dans tes froides profondeurs
sous les glaciers
dans tes entrailles de corail
VIENS

dimanche 3 janvier 2010

Chaque minute

Elles sont comme l'eau
Elles fuient
Par tous les interstices

Étreindre les minutes

Les serrer si fort
Et courir les enfouir
Creux

Mais elles s'écouleront tout de même
Mouilleront la terre jusqu'au noyau

Inonderont la caverne des Sirènes Statufiées
Qui auront à nouveau
Le Temps
De vivre