mardi 9 mars 2010

Crasp!

Ben non viarge. Maudit système tout fucké. Milieu de la nuit et je pourrais pas être plus en forme. Je pète carrément du feu. J'ai essayé avec mon briquet et je vous dis l'exercice peut être dangereux. Une flamme impressionnante. Dans de telles circonstances je préfère m'éloigner des divans en tissu. En plus je n'ai pas de censure à cette heure-ci.

-Crasp, maudit Crasp!

Crasp ce serait un joli nom pour un personnage. Tentative numéro 1:
Crasp, habitant des égouts de Montréal, adorait l'odeur de viande pourrie qui flottait parfois sous le marché Jean Talon. Plus particulièrement celle des morceaux qui grouillaient de vers blancs. Pas que ça change quoi que ce soit à l'odeur, mais ces petits vers étaient fort utiles pour concocter une de ses fameuse crèmes pour le visage (et/ou les verrues plantaires). Crèmes qu'il mettait dans de jolies petits pots et qu'il échangeait contre ceux des étalages du Labaie. Expéditions de substitution que Crasp, de nature timide, ne faisait, bien-sûr, que la nuit. La saison préférée de Crasp était évidement le printemps surtout à cause de la neige qui fond et des douches gratuites sous les bouches d'égouts. En fait si un jour vous vous promenez dans les rues de Montréal et que vous entendez un petit rire aigu et quelque peu hystérique (mais très mignon): C'est Crasp pour sûr qui se réjouit du dégel des crottes de chiens.

Avouez que Crasp est dégoûtant, mais avec un nom pareil vous vous attendiez à quoi?
Ne t'en fais pas, moi je t'aime Crasp!
xxx

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire